Amadou Toto Sarr encourt une condamnation de 6 mois, assortie du sursis. Les autres six (6) prévenus risquent également la même peine. Ils sont poursuivis pour les délits de défaut de titre de navigation et de journal de bord, détention d’arme sans autorisation et complicité.
Mise sous les feux de la rampe avec l’implication de Toto Sarr, ancien haut gradé de la Police nationale, l’affaire du Navire ‘’Defender’’ n’a pas tenu ses promesses. Les délits de défaut de titre de navigation et de journal de bord, détention d’arme sans autorisation et complicité n’ont pas bougé, mais la gravité des faits a été froissée. Mais le parquet a soutenu son accusation jusqu’au bout.
Toutefois, les sept (7) prévenus, Christopher Neil Enmarch, capitaine du navire, Robert Andrew Bayliss, Christopher John Tracey, Alexandre Thomas Eldson, Amadou Moustapha Sarr dit Toto, ancien Directeur général de la Police nationale, Samir Mourad et Meïssa Christian Xavier Diop ont reconnu la présence du navire dans les eaux maritimes sénégalaises, mais nient les infractions découlant de l’arraisonnement du bateau. Pour la petite histoire ayant conduit à la venue de ‘’Defender’’ au Sénégal, c’est suite à la mise en place de la société Prima Century par Samir Mourad, Amadou Moustapha Sarr dit Toto et Meïssa Christian Xavier Diop. Comme ils s’activent dans la navigation, ils décident d’inviter Christopher Neil Enmarch à venir au Sénégal. Au moment où ils s’activaient à faire les démarches, le ‘’Defender’’ arrive au Sénégal. Mais la vitesse avec laquelle la demande a été exécutée a surpris les demandeurs. Et au-delà d’eux, la marine nationale et la douane nationale ont été prises au dépourvu. Ce qui a motivé ces poursuites, puisque le navire n’avait pas d’autorisation de navigation, ni de journal de bord.
Devant la barre, Christopher Neil Enmarch a tout mis sur le dos de Samir Mourad. Le capitaine anglais estime que c’est Samir qui l’a appelé pour lui proposer de travailler avec eux, car ils ont une société s’activant dans le domaine maritime. Les deux parties sont tombées d’accord sur le fait que le navire devait accoster au Port de Dakar dans un délai de cinq jours. Christopher Neil Enmarch a assuré que le navire qui était un bateau de guerre a été désarmé et qu’il avait même les documents attestant de son désarmement. Les autres prévenus britanniques ont estimé qu’ils étaient venus au Sénégal pour des vacances. Samir Mourad, Meïssa Diop et Toto Sarr ont servi la même version. Ils ont reconnu avoir demandé à Christopher Neil Enmarch de faire venir le navire, mais il est arrivé, quand ils s’activaient à trouver les papiers y afférent. Mais Christopher Neil Enmarch n’a pas attendu que les papiers soient obtenus pour faire le voyage.
Les représentants de la douane et de la marine ont attesté que les papiers de désarmement qui leur ont été présentés ne comportaient pas le nom du navire ‘’Defender’’. Mais les deux canons de 40 et 20 étaient bien visibles au niveau du navire. Ainsi, les deux administrations ont voulu se constituer parties civiles, mais le président du tribunal leur a fait comprendre que seul l’agent judiciaire de l’Etat pouvait se constituer partie civile. Le parquet a estimé que les infractions sont établies pour l’ensemble des prévenus. Il a requis une peine de 6 mois, assortie du sursis pour les sept prévenus. Le tribunal rendra son verdict demain 4 juillet.
4 Commentaires
Soudou
En Juillet, 2013 (16:59 PM)Sidy
En Juillet, 2013 (17:16 PM)Hum
En Juillet, 2013 (18:17 PM)Idi
En Juillet, 2013 (03:20 AM)Qu'est ce qu'ils veulent faire avec un navire de guerre,
Et le faire rentrer discretement au pays sans papiers ni
Autoriisation.
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