Sur la radiation de Barthélémy Dias, Moussa Diop, membre de la mouvance présidentielle estime qu’il y a un non-respect de la procédure si le conseil constitutionnel n’avait été saisi ni par le président de la République, ni par un groupe de députés ni par le bureau de l’assemblée nationale.
Invité de l’émission ''Grand Jury'' de ce dimanche 22 décembre sur les ondes de la Radio Futurs médias (Rfm), l’ancien directeur général de Dakar Dem Dikk sous le régime de Macky Sall, s'appuie sur l’article 198 du code électoral pour avancer ces allégations dénonçant ainsi une instrumentalisation de l’administration. « Quand la vérité est là, il faut la dire ou la laisser se dire toute seule. C'est ça, la politique et la rupture. Maintenant, utiliser l'administration qui vient prendre certaines décisions pour déchoir un maire alors que, sur la forme, quand on doit déchoir un maire surtout député, l'article 198 du Code électoral prévoit qu'il faut saisir impérativement le conseil constitutionnel. Dans cette affaire de Dias, le conseil constitutionnel, je pèse mes mots, ne me semble pas avoir été saisi parce que je n'en ai pas la preuve. Et le conseil constitutionnel devrait être saisi par le bureau de l'Assemblée nationale, le président de la République ou un groupe de députés », affirme-t-il devant le journaliste Babacar Fall.
Concernant la requête du ministre de la Justice, Me Moussa Diop déclare que cette lettre n’a pas « valeur juridique pour radier Barthélémy Dias de l’Assemblée nationale » et affirme que le président de l’Assemblée nationale, El Malick Ndiaye « n’aurait pas dû exécuter » cette demande. « C'est ce que prévoit, je dis bien par interprétation, mais textuellement, l'article 198. Le président du Parlement n'aurait pas dû et n'a même pas qualité pour saisir le conseil constitutionnel. Seul peuvent saisir le conseil constitutionnel, le bureau de l'Assemblée nationale, un groupe de députés conformément au règlement intérieur de l'Assemblée nationale ou le président de la République. Point Final. Le nom du président de l'Assemblée nationale n’y figure pas. Je pense que sur ce point-là, le conseil constitutionnel va trancher », a argumenté Me Diop.
Il est à noter que l’article 198 du Code électoral dit : « La déchéance prévue par l’article LO.162 du présent Code est constatée par le Conseil constitutionnel a? la requête du bureau de l’Assemblée nationale, d’un groupe de députés, conformément au règlement intérieur de l’Assemblée nationale ou du Président de la République. En outre, en cas de condamnation définitive postérieure a? l’élection, la déchéance est constatée, dans les mêmes formes, a? la requête du Ministère public ».
11 Commentaires
Comme Ismael Madior fall ils prétextent avoir fait du droit pour donner leur avis sur tout, absolument tout. Demain vous les entendrez au sujet de la législation sur l’élevage de chèvres !
Reply_author
il y a 5 heures (13:17 PM)Karim-usa
il y a 4 heures (14:05 PM)Reply_author
il y a 4 heures (14:34 PM)Reply_author
il y a 4 heures (14:41 PM)S Jules Diop
il y a 2 heures (16:25 PM)Reply_author
il y a 2 heures (16:39 PM)Reply_author
il y a 5 heures (13:24 PM)Mais il y a juste un fromage à partager et il s’appelle …
Chacun veut sa part du gâteau
Moi je dis au pouvoir exécutif législatif et administratif vous avez été plébiscités par plus de 54% des sénégalais donc la majorité alors allez y mettez en place votre programme sans peu ni reproches car vous représentez le peuple les autres oppositions dont minoritaires ils n’ont pas été choisis laissez leur ce petit quart d’heure d’expression qui ne changera pas le choix du peuple
Reply_author
il y a 3 heures (15:31 PM)S Jules Diop
il y a 2 heures (16:38 PM)Il n’existe pas de pays spécifique où tous les habitants seraient bavards ou prétendraient être compétents sans l’être réellement. Ces comportements relèvent davantage de traits individuels que d’une caractéristique nationale. Cela dit, juger un pays entier sur ces bases serait réducteur et peu pertinent.
Mouhamadou A. Ba
il y a 3 heures (15:41 PM)Personne ne pleurera sa disparition de la scène politique
Il ne faut pas insulter l’intelligence de millions de sénégalais, intelligence plus élevée que celle de barthélemy qui n’a ni éducation ni diplôme
Ce brouhaha avec le soutien de mercenaires payés rubis sur ongle veut servir de bouclier quand la reddition des comptes va commencer, nous avons la primeur avec une toilette à 10 millions et un IRM à 1,5 milliard alors que le prix catalogue d'un IRM tel que installé ici est affiché à 600 millions de CFA. Bien sur on nous dira la douane, le transport etc pour justifier le 1,5 milliards. Qui est fou, en ce qui concerne les toilettes déjà les internautes ont montré l'écart incroyable en les prix proposés sur le marché. Les limiers sont bien armés pour ne pas être dupés, quand la réalité des chiffres apparaitra le refrain de l'action politique fera la Une des médias alimentaires, chroniqueurs et les juristes mercenaires.
En tout cas l'argent coule à flot en direction des répondeurs automatiques et les souteneurs.
Thier
il y a 5 heures (13:35 PM)Joe Dp
il y a 3 heures (15:23 PM)Reply_author
il y a 3 heures (15:35 PM)Mouhamadou A. Ba
il y a 2 heures (15:53 PM)Si les allégations de Me Moussa DIOP sont vraies, comme nous connaissons l'homme et son rapport avec la vérité en toutes circonstances, il y a de quoi s'inquiéter vraiment. Prenons le cas Dias en toute sérénité et gérons la de manière à faire triompher la justice, les lois et textes en vigueur avant que la raison politicienne ne l'emporte.
Participer à la Discussion