Les Bleuets ont cartonné face à leurs homologues espagnols, ce lundi, en quart de finale de la Coupe du monde U17 (6-1). Une classe d’âge tricolore qui n’avait plus été à pareille fête depuis 2001.
Il faut remonter à 2001 et à la génération des Florent Sinama-Pongolle et Anthony Le Tallec pour trouver trace d’une équipe de France U17 dans le dernier carré d’un Mondial. Ce lundi au Brésil, au Stade Olympique de Goiania, les joueurs de Jean-Claude Giuntini l’ont fait, avec une aisance déconcertante, au détriment d’une sélection espagnole dont les aînés, deux ans plus tôt, jouaient la finale de la grand-messe internationale.
Après leur huitième flamboyant contre l’Australie (4-0), les partenaires de l’Intériste Agoumé – qui sera hélas suspendu pour la demie - ont fait parler la poudre face aux Ibères (6-1), toujours plus convaincants dans une compétition sans accroc jusqu’alors. A l’ouverture du score prématurée de Valero (9e), les Bleuets ont répondu par Kouassi (21e), Mbuku (36e), Lihadji (46e), Pembele (54e), Rutter (60e) et Aouchiche (90e+3). Autant de noms porteurs de bien des promesses.
Qu’ils évoluent à Reims (Mbuku), à Rennes (Rutter), au PSG (Aouchiche, Pembele, Kouassi) ou à l’OM (Lihadji), tous semblent d’ores et déjà promis à un bel avenir. A l’instar de leurs prédécesseurs, les Ikoné, Reine-Adélaïde ou Upamecano sacrés champions d’Europe U17 en 2015. Reste à bien figurer en demi-finale encore, dès jeudi contre l’Italie ou le Brésil. Puis trois jours plus tard lors d’une finale éventuelle contre le Mexique ou les Pays-Bas.
0 Commentaires
Participer à la Discussion