Dans une vidéo sur internet, un Sénégalais venu de l’Italie déclare avoir franchi la plateforme aéroportuaire de Diass sans aucun contrôle. Une affirmation vigoureusement démentie par Tidiane Tamba, responsable des relations publiques à l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd).
« Aucun passager ne peut entrer par Aibd sans passer par le dispositif sécuritaire mis en place. Même au pavillon présidentiel, il y a le dispositif. Que soit le pavillon présidentiel, le salon d’honneur, l’aérogare passagers principal, des dispositifs ont été installés partout dans l’aéroport», soutient-il.
D’après cet interlocuteur, tous ceux qui voyagent à l’aéroport savent que les mesures nécessaires ont été prises. Il affirme qu’il y a non seulement les caméras thermiques, mais il y a même actuellement un cordon de sécurité.
« Personne ne peut passer ailleurs. Même s’il y a 500 passagers, ils vont faire le rang. Toutes les personnes suspectes sont arrêtées. La température normale est de 37°, mais actuellement, même avec 32°, on t’arrête », jure-t-il.
Si l’on en croit Tamba, il y a plus de 20 interventionnistes du ministère de la Santé en permanence à l’aéroport, avec blouses, masques, filtres et tout. « Il y a des fiches qui sont distribuées aux passagers. Chaque passager remplit sa fiche. Et en cas de problème, on peut t’appeler », ajoute-t-il.
Le responsable des relations publiques de l’Aibd invite à la sérénité. Il rappelle que le ministère de la Santé a mis en place un dispositif depuis plus d’un mois, avant même tout ce bruit. « Le ministre Abdoulaye Diouf Sarr a fait 5 fois l’aéroport pour contrôler le dispositif », rappelle-t-il.
Tidiane Tamba de faire remarquer que les gens parlent des deux cas qui sont passés par l’aéroport, sans jamais évoquer les cas isolés. « Prenons l’exemple du Gambien, comment a-t-on su qu’il avait une fièvre ? S’il n’y avait pas de dispositif, comment allait-on savoir qu’il a une fièvre », s’interroge-t-il.
Tamba invite les internautes à se rendre compte que ceux qui travaillent à l’aéroport sont des Sénégalais. « Nous ne sommes pas tombés du ciel. Nous qui travaillons à l’aéroport, nous sommes toujours en contact avec nos familles. Si jamais je suis contaminé, je peux contaminer ma femme et mes enfants », lance-t-il.
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