A l'arrêt depuis plus de deux mois, les acteurs du transport interurbain tire le diable par la queue. Une situation qui a motivé le mot d'ordre de 48 heures de grève décrété, hier, par le Syndicat national des travailleurs du transport routier, pour demander la réouverture de ce secteur d'activité.
Mais pour le colonel de gendarmerie à la retraite Sankoun Faty, les mouvements d'humeur ne sont pas la meilleure manière pour régler la situation, en cette période de pandémie de Covid-19.
«Il faut que les transporteurs discutent avec le gouvernement et fassent des propositions concrètes pour l’ouverture du transport interurbain. Il faut des dispositions pour éviter de poser des problèmes à la santé des personnes», lance-t-il sur les ondes de la Rfm.
Selon l'ancien gendarme, les doléances des transporteurs sont compréhensibles. «Cependant, il n'y a aucun motif qui explique la levée du couvre-feu, d'autant plus que les gens peuvent mener leurs activités de 5 h à 21 h».
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