Malgré la directive présidentielle sur la reprise sans délai des activités de MédiS Sénégal et les nombreux rappels de Macky Sall en Conseil des ministres (15 juillet 2020, 27 janvier 2021 et 10 mars 2021), ça traîne toujours. Ceci, au grand dam de la souveraineté pharmaceutique du Sénégal, mais aussi des ex-travailleurs de l’unique usine pharmaceutique qui a cessé ses activités depuis le 15 janvier 2020.
Selon les ex-travailleurs qui ont fait face à la presse ce lundi au siège de la Cnts, si la relance des activités tarde à se faire, c’est parce que le ministre des Finances Abdoulaye Daouda Diallo et celui de la Santé Diouf Sarr traînent les pieds.
«Depuis plusieurs mois, les deux conventions qui matérialisent les mesures d’accompagnement de l’Etat du Sénégal à MédiS, préconisées par le chef de l’Etat, sont en attente de signature au niveau des ministères des Finances et de la Santé, bloquant ainsi la relance de l’entreprise», dénoncent-ils.
Une attitude incompréhensible et inconcevable, à leurs yeux, et qui entre en porte-à-faux avec la volonté de souveraineté pharmaceutique au Programme de relance de l’économie nationale (Pren) et à la sauvegarde des emplois.
Par conséquent, «les travailleurs interpellent directement le ministre de la Santé et le ministre des Finances pour signer les deux protocoles d’accord entre MédiS et l’Etat du Sénégal, pour permettre à la Direction générale de relancer immédiatement les activités de l’entreprise».
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