Dans un certain temps, les éléments du poste de police de Grand-Dakar s'activent pour faire respecter le port des masques où ils font preuve souvent d'abus. Comme chaque jour, ils sillonnent les quartiers Zone A, Grand-Dakar, Niary-Tally et Bopp pour traquer d'éventuels contrevenants ou récalcitrants. Des opérations que Le Témoin salue à leur juste valeur puisqu'elles ont pour but de faire appliquer les mesures barrières et le port de masque de protection contre le coronavirus.
Malheureusement, déplore le journal, "les policiers de Grand-Dakar opèrent avec violences et brutalités". Hier, à la Zone A, ils ont encore violenté de jeunes étudiants et autres bonhommes avant de les embarquer pour non port de masque alors qu'ils étaient devant leur domicile ou résidence universitaire. il est vrai que ces jeunes ont violé la loi. Mais, n'était-il pas plus indiqué de confisquer leurs cartes d'identité afin de les obliger à venir payer la contravention au commissariat ? Rien de tout cela.
Toujours est-il que ceux «payent» sur place sont libérés, tandis que les autres sont violentés, interpellés et jetés dans le panier à salade. Face à ces violentes et brutalités policières, certains jeunes avaient décidé d'investir la rue jusqu'à vouloir aller attaquer le poste de police de Grand-Dakar. Heureusement, ils ont été raisonnés par des notables et chefs de quartier de proximité.
En tout cas, le ministre de l'Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, et le directeur général de la police Ousmane Sy doivent taper sur la table pour inviter les policiers de Grand-Dakar à la légalité. Sinon, ce genre de brutalités policières peut virer, un jour, à des émeutes. Certains quartiers de la banlieue de Paris et de New-York ont eu à connaitre ces situations ayant embrasé tout un pays.
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