Ce mercredi, dans la matinée, un fait inhabituel s'est produit au marché Sandaga. En effet, Gabriel Bass, un policier, s'est donné la mort devant les passants avec une paire de ciseaux. Jusqu'ici, les supputations vont bon train quant aux causes du suicide.
Joint au téléphone, le commissaire Keita regrette le drame. Cependant, il signale que ce n'est pas nouveau pour la police. Il rappelle qu'un policier du nom d’Assane Sagne s’était tiré une balle dans la tête au sein même du commissariat des parcelles-Assainie en 2012. Mais cette fois ci, c'est un cas particulier, car la victime s'est suicidée dans un lieu très fréquenté. Commissaire Keita se pose aussi des questions sur la santé mentale du policier. Pour lui, cela peut être une ‘’situation de dépression’’ qui a poussé le policier à commettre l’irréparable.
La pression exercée par son travail peut-elle expliquer cet acte ? Commissaire Keita considère que la vie d'un homme de tenu est ponctué de pression, particulièrement les agents de la route. ‘’ Ils devront faire face aux situations difficiles comme par exemple parler à des gens qu'on ne connaît pas, de devoir résister, riposter, imposer les raisons de sa mission à quelqu'un et des fois contenir des gens qui veulent se révolter. Tout ça c'est de la pression’’, considère notre interlocuteur.
Pour lui, c'est à la police de creuser pour voir pourquoi la victime ‘’s’est donnée en spectacle, en tenue,à Sandaga et quelle signification cela peut avoir". Pour lui, cela pourrait être un message que ce dernier voudrait lancer.
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