Dans les quartiers populeux, les gens ont du mal à respecter le couvre-feu. Une situation qui résulte de la gestion solitaire de cette pandémie, selon le professeur cheikh Ibrahima Niang qui estime qu’il y a faille dans la communication. Le socio-anthropologue qui était dans la matinale d’IRadio trouve que les communautés n’ont pas été sensibilisées à la base
« Les communautés n’ont pas été suffisamment impliquées dans la conception des approches, dans la définition des stratégies et dans leur opérationnalisation. Donc chaque fois que vous voyez que les gens se révoltent, c’est que quelque part, ils n’ont pas été associés au départ. Ce qui se fait sans nous se fait contre nous. Il faut que la réflexion sorte des bureaux et qu’elle soit enclenchée, développée et massifiée au niveau des communautés de base », soutient-il.
Le Sénégal devrait connaitre le pic de la pandémie dans quelques jours. Face à la démultiplication des cas communautaires, Pr. Cheikh Ibrahima Niang est convaincu que pour la freinée, le secteur sanitaire ne peut faire cavalier seul. Il faut nécessairement le concours des autres disciplines.
« Le système médical à lui seul ne suffit pas, il faut les apports des autres sciences, notamment les sciences sociales. Il faut les apports des autres secteurs notamment les secteurs économiques et autres ».
Le socio-anthropologue est persuadé que la voie du salut se trouve dans la solidarité et l’entre-aide si notre pays veut rapidement remporter le combat qui l’oppose à l’impitoyable covid-19.
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