C'est le Groupement des armateurs et industriels de la pêche au Sénégal (Gaipes) qui a levé le lièvre. Le gouvernement du Sénégal a promis 52 licences de pêches à des navires chinois.
Il y a deux ans, une dizaine de licences avaient déjà été accordées dans le secret le plus total et de manière illégale, en violation de la loi, à des navires chinois qui, encore aujourd'hui, opèrent en toute impunité dans les eaux sénégalaises.
Selon le Gaipes repris par Le Témoin, ces licences vont être accordées sur un type de pêche qui n'existe ni dans le Code des pêches, ni dans son décret d'application.
Il est établi que les navires étrangers (parmi lesquels les navires chinois actuels demandeurs) ne peuvent pêcher dans les eaux sénégalaises que sous la condition de l'existence d'un accord de pêche entre la Chine et le Sénégal. Or, cet accord de pêche n'existe pas.
Donc, le stratagème éculé, selon le Gaipes, est d'obtenir «une sénégalisation fictive et rapide» de ces navires pour être à même de solliciter une licence de pêche dès lors que le navire est devenu sénégalais.
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