Le directeur général de Compétence 221 (C221) a fait le point sur la situation économique, sociale et psychologique de la diaspora sénégalaise, dans ce contexte marqué par la Covid-19. C’était en marge de la cérémonie de lancement de la plateforme C221.
«A cause de la Covid-19, on voit une grosse synergie des pays pour sortir des difficultés économiques. Là, on est en train de penser du Sénégal après Covid-19. On peut dire que c’est un horizon clair. Sur le plan de la main-d’œuvre, intellectuel et expertise, nous sommes assez outillés», a affirmé Babacar Mbaye, Directeur général de C221.
Selon le Dg de C221, les dégâts créés par la Covid-19 sont surtout psychologiques. «Avec le confinement, le manque d’argent, de travail, on a constaté beaucoup de dégâts. Ce qui veut dire qu’il y a certains Sénégalais qui pensent y retourner, d’autres pensent créent des projets et d’autres pensent à rentrer chez eux. Et nous sommes là pour leur montrer le chemin pour concrétiser leur projet».
Pour ce qui de la plateforme, il explique que c’est une structure qui travaille pour l’implication de la diaspora, le développement du Sénégal. Selon lui, ils veulent créer une synergie de compétences pour le développement communautaire.
«Nous programmons un changement de paradigme au niveau du Sénégal, mais également un changement de mentalité pour un futur prometteur. Actuellement, nous voulons créer une synergie des institutions et des compétences du Sénégal et de la diaspora. Il y a beaucoup d’activités et de financements que les institutions ont mis en place, alors que les Sénégalais ne sont même pas au courant. Et c’est pour cela que nous voulons créer des interactions qui nous permettront d’avoir un Sénégal compétent», dit-il.
Dans ce dessein, il explique qu’«on a créé un répertoire international de compétences. A travers ce répertoire, vont découler des séminaires de transfert de compétences entre la diaspora et le Sénégal, que ça soit en présentiel ou par vidéoconférence. Donc, on lance un appel à la diaspora compétente et expérimentée, car on a créé des comités scientifiques sectoriels».
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