Les populations ressentent durement le couvre-feu et l’état d’urgence décrété pour stopper la propagation du Covid-19.
C’est la croix et la bannière pour se procurer un moyen de transport notamment dans la banlieue dakaroise.
D’après Les Échos, plusieurs chauffeurs ont préféré garer leurs véhicules que de «rouler à perte» face aux nouvelles mesures de transport en commun.
Devant ce manque de moyens de transport, certains se sont rabattus sur les charrettes positionnées dans beaucoup de localités de la banlieue, entre Pikine, Thiaroye, Yeumbeul… avec des tarifs allant jusqu’à 200 Fcfa par personne.
Et, ceux qui n’avaient ni voiture ni charrette, ont été obligés, après une attente infernale, de se résoudre à rentrer à pied.
Sur tous les grands axes de la banlieue, le décor était le même, des centaines de gens marchant pour regagner leurs domiciles.
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