Tout est environnement et tout est source de maladie. Le professeur Adams Tidjani de la Faculté des Sciences et techniques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, lors d’une conférence dans le cadre des 26èmes journées chirurgicales de la Faculté de médecine, s’est évertué à démontrer les impacts négatifs de l’environnement sur la santé humaine. D’où la nécessité de changer de comportements, si l’on veut sauver la planète de façon durable.
La conférence sur Santé et environnement des 26èmes journées chirurgicales de la Faculté de médecine a permis de partager des informations qui font froid au dos. L’inquiétude était d’ailleurs visible sur le regard hagard de certains membres du public, restés sans voix. Et c’est une dame angoissée par les révélations préoccupantes sur l’impact de l’environnement sur la santé, qui ouvre le chapitre des lamentations. «C’est un miracle de vivre jusqu’à l’âge de 50 ans, si on continue ainsi sur cette planète.»
«Ce n’est pas étonnant que l’on rencontre toutes sortes de maladies, ces dernières décennies, dans les hôpitaux», ajoute le conférencier, Adams Tidjani, dont le discours est sans appel : l’environnement est source de maladies pour les personnes. «Ce n’est pas une idée ou un concept que les experts ont créé et qu’ils manipulent juste pour effrayer les populations», indique ce professeur à la Faculté des Sciences de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Et le plus inquiétant dans le discours de Adams Tidjani, c’est que personne n’est épargné, car les effets de la dégradation de l’environnement poursuivent les populations jusque dans leur assiette.
600 TONNES DE PESTICIDES… UTILISEES DANS LES NIAYES
Des études ont montré l’existence de résidus de pesticides dans les fruits et légumes frais produits dans les Niayes. Tidjani Adams incrimine les producteurs qui utilisent «600 tonnes de pesticides solides et plus d’un million de litres de pesticides». Or renseigne Tidjani Adams, une étude faite par l’Organisation mondiale de la santé (Oms) relève que ces produits utilisés dans le maraîchage sont les plus dangereux au monde. Pourtant, relève le conférencier, plus de 51% des producteurs ne se protègent pas et sont exposés directement aux produits phytosanitaires, très nocifs pour la santé.
Seulement, les dégâts ne se limitent pas aux producteurs. Ils continuent leur trajectoire jusque dans les plats des Sénégalais. Et selon le professeur de Sciences à la Faculté des sciences de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, les légumes (carottes, navets, choux…) commercialisés au marché Thiaroye de Dakar s’avèrent être les plus infectés. Viennent ensuite, ceux vendus aux marchés Castors et Tilène.
LE LAVAGE A L’EAU NE REDUIT QUE DE 20% LA TOXICITE
Certaines bonnes dames, conscientes de l’utilisation des pesticides par les exploitants et de leur dangerosité pour la santé, procèdent à un lavage à grande eau de ces carottes et autres légumes. Certaines d’entre elles utilisent même de l’eau de javel pour s’entourer de toutes les garanties. Pour autant, le professeur Adams Tidjani révèle que ces précautions sont bonnes mais, elles ne s’avèrent pas efficaces, puisqu’elles ne réduisent que de 20% la toxicité.
Les pesticides impactent de façon négative sur la santé des populations, dont les hommes sont les plus exposés avec la consommation de ces fruits et légumes. Cela se manifeste par la baisse de la fertilité masculine. M. Tidjani note aussi qu’il existe un risque accru de diabète. En effet, les études indiquent que les pesticides peuvent constituer un facteur contributif pour le diabète ou l’obésité.
Pourtant, malgré la complexité de ce problème, cet universitaire reste optimiste. Il existe des alternatives, de l’avis de Adams Tidjani selon qui, les exploitants peuvent recourir à l’engrais naturel à base de panses d’animaux. Mais aussi au compost à partir des restes d’aliments, des épluches de pomme de terre ou des déchets organiques. «C’est un excellent engrais et c’est en train d’être expérimenté dans la zone de Sangakam», explique le professeur Tidjani.
LBC PAS SUR LE CHEVET NI AU BUREAU
Autre sujet traité abordé, est l’usage de Lampes à basse consommation (Lbc) dans ce pays. Ce sont des milliers de lampes qui vont entrer au Sénégal, souligne-t-il. C’est vrai, reconnaît-il, qu’elles réduisent de manière drastique la consommation de l’énergie.
Cependant, il existe un bémol par rapport à son usage. Pour le conférencier, celles-ci ne doivent pas être utilisées n’importe comment. Ni comme lampe de chevet, ni comme lampe de bureau, puisqu’elles dégagent des rayonnements électromagnétiques dangereux pour le cerveau et les reins, renseigne M. Tidjani. Il recommande aux familles désireuses de s’en procurer, de les accrocher au plafond. Mais aussi de s’assurer, pour atténuer les rayonnements électromagnétiques, que la distance qui les sépare de ces lampes est de 20 à 40 cm.
Dans son exposé, Tidjani Adams recommande aux familles d’éviter que ces ampoules se cassent. Et si toutefois cet incident survient, il préconise, dans les minutes qui suivent, l’ouverture des fenêtres et des portes pour permettre à l’air de circuler. Parce que, le «mercure se trouvant dans les lampes est extrêmement dangereux».
S’adressant aux autorités, le professeur Tidjani demande aux acteurs d’organiser une collecte de ces lampes après usage. Conscientiser la population sur le fait qu’on ne doit pas les jeter, que le consommateur puisse remettre cette lampe à un circuit qui va faire un abattement de 100 francs ou de 200 francs sur le prix de la lampe qui remplace celle déjà utilisée. Cela permettra d’atténuer les risques. Les Lbc sont à 90% recyclables.
La conférence sur Santé et environnement des 26èmes journées chirurgicales de la Faculté de médecine a permis de partager des informations qui font froid au dos. L’inquiétude était d’ailleurs visible sur le regard hagard de certains membres du public, restés sans voix. Et c’est une dame angoissée par les révélations préoccupantes sur l’impact de l’environnement sur la santé, qui ouvre le chapitre des lamentations. «C’est un miracle de vivre jusqu’à l’âge de 50 ans, si on continue ainsi sur cette planète.»
«Ce n’est pas étonnant que l’on rencontre toutes sortes de maladies, ces dernières décennies, dans les hôpitaux», ajoute le conférencier, Adams Tidjani, dont le discours est sans appel : l’environnement est source de maladies pour les personnes. «Ce n’est pas une idée ou un concept que les experts ont créé et qu’ils manipulent juste pour effrayer les populations», indique ce professeur à la Faculté des Sciences de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Et le plus inquiétant dans le discours de Adams Tidjani, c’est que personne n’est épargné, car les effets de la dégradation de l’environnement poursuivent les populations jusque dans leur assiette.
600 TONNES DE PESTICIDES… UTILISEES DANS LES NIAYES
Des études ont montré l’existence de résidus de pesticides dans les fruits et légumes frais produits dans les Niayes. Tidjani Adams incrimine les producteurs qui utilisent «600 tonnes de pesticides solides et plus d’un million de litres de pesticides». Or renseigne Tidjani Adams, une étude faite par l’Organisation mondiale de la santé (Oms) relève que ces produits utilisés dans le maraîchage sont les plus dangereux au monde. Pourtant, relève le conférencier, plus de 51% des producteurs ne se protègent pas et sont exposés directement aux produits phytosanitaires, très nocifs pour la santé.
Seulement, les dégâts ne se limitent pas aux producteurs. Ils continuent leur trajectoire jusque dans les plats des Sénégalais. Et selon le professeur de Sciences à la Faculté des sciences de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, les légumes (carottes, navets, choux…) commercialisés au marché Thiaroye de Dakar s’avèrent être les plus infectés. Viennent ensuite, ceux vendus aux marchés Castors et Tilène.
LE LAVAGE A L’EAU NE REDUIT QUE DE 20% LA TOXICITE
Certaines bonnes dames, conscientes de l’utilisation des pesticides par les exploitants et de leur dangerosité pour la santé, procèdent à un lavage à grande eau de ces carottes et autres légumes. Certaines d’entre elles utilisent même de l’eau de javel pour s’entourer de toutes les garanties. Pour autant, le professeur Adams Tidjani révèle que ces précautions sont bonnes mais, elles ne s’avèrent pas efficaces, puisqu’elles ne réduisent que de 20% la toxicité.
Les pesticides impactent de façon négative sur la santé des populations, dont les hommes sont les plus exposés avec la consommation de ces fruits et légumes. Cela se manifeste par la baisse de la fertilité masculine. M. Tidjani note aussi qu’il existe un risque accru de diabète. En effet, les études indiquent que les pesticides peuvent constituer un facteur contributif pour le diabète ou l’obésité.
Pourtant, malgré la complexité de ce problème, cet universitaire reste optimiste. Il existe des alternatives, de l’avis de Adams Tidjani selon qui, les exploitants peuvent recourir à l’engrais naturel à base de panses d’animaux. Mais aussi au compost à partir des restes d’aliments, des épluches de pomme de terre ou des déchets organiques. «C’est un excellent engrais et c’est en train d’être expérimenté dans la zone de Sangakam», explique le professeur Tidjani.
LBC PAS SUR LE CHEVET NI AU BUREAU
Autre sujet traité abordé, est l’usage de Lampes à basse consommation (Lbc) dans ce pays. Ce sont des milliers de lampes qui vont entrer au Sénégal, souligne-t-il. C’est vrai, reconnaît-il, qu’elles réduisent de manière drastique la consommation de l’énergie.
Cependant, il existe un bémol par rapport à son usage. Pour le conférencier, celles-ci ne doivent pas être utilisées n’importe comment. Ni comme lampe de chevet, ni comme lampe de bureau, puisqu’elles dégagent des rayonnements électromagnétiques dangereux pour le cerveau et les reins, renseigne M. Tidjani. Il recommande aux familles désireuses de s’en procurer, de les accrocher au plafond. Mais aussi de s’assurer, pour atténuer les rayonnements électromagnétiques, que la distance qui les sépare de ces lampes est de 20 à 40 cm.
Dans son exposé, Tidjani Adams recommande aux familles d’éviter que ces ampoules se cassent. Et si toutefois cet incident survient, il préconise, dans les minutes qui suivent, l’ouverture des fenêtres et des portes pour permettre à l’air de circuler. Parce que, le «mercure se trouvant dans les lampes est extrêmement dangereux».
S’adressant aux autorités, le professeur Tidjani demande aux acteurs d’organiser une collecte de ces lampes après usage. Conscientiser la population sur le fait qu’on ne doit pas les jeter, que le consommateur puisse remettre cette lampe à un circuit qui va faire un abattement de 100 francs ou de 200 francs sur le prix de la lampe qui remplace celle déjà utilisée. Cela permettra d’atténuer les risques. Les Lbc sont à 90% recyclables.
7 Commentaires
Pm
En Juillet, 2012 (16:36 PM)Laye
En Juillet, 2012 (16:43 PM)Deug Deug
En Juillet, 2012 (17:07 PM)1passant
En Juillet, 2012 (17:39 PM)Badar
En Juillet, 2012 (20:36 PM)Laye
En Juillet, 2012 (08:54 AM)Baby
En Juillet, 2012 (10:20 AM)Participer à la Discussion