Le retour et la persistance des cas importés malgré le protocole sanitaire mis en place inquiète. De quatorze la semaine dernière, les cas importés enregistrés à l'Aéroport international Blaise Diagne de Diass (AIBD) sont toujours présents avec le même nombre, sept, enregistré dans les bulletins d'hier mardi et d'aujourd'hui, mercredi, 7 octobre.
"Cela peut inquiéter", confie Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye, la directrice de la Santé, à Radio Sénégal. D'autant que se désole-t-elle : "le dispositif a été mis en place surtout avec l'ouverture des frontières le mois de juillet. Le ministère du Tourisme et des Transports aériens (Alioune Sarr) avait sorti des notes circulaires, exigeant des activités de désinfection au niveau des avions. Une autre circulaire (était relative aux) recommandations du ministère de la Santé et de l'Action sociale pour exiger à toutes les compagnies aériennes avant tout embarquement pour le Sénégal que le passager puisse avoir un test négatif de RT PCR à la Covid-19 sur les sept jours avant son embarquement pour le Sénégal."
Mais, ajoute-t-elle, toujours pour le regretter : "il y a encore toujours quelques passagers qui arrivent à passer entre les mailles du filet. C'est pourquoi d'un commun accord avec tous les acteurs de l'aviation civile, nous sommes en train de faire des pieds et des mains pour que ces personnes soient bloquées. Parce que, le problème du Sénégal au mois de mars, ça venait d'un cas importé, qui a eu une contamination locale puis une grande transmission communautaire.
Donc, depuis deux semaines, on est à pied d'œuvre pour que cette situation s'arrête sinon avec les grands rassemblements que nous avons aujourd'hui, nous avons vraiment peur que la situation de départ puisse revenir."
Mais, "ces personnes sont testées à l'AIBD et sont suivies. Mais, on peut avoir une infection au niveau de l'avion et également pendant tout le circuit du trajet. Et aujourd'hui (ces personnes) sont confinées à domicile. Mais là également c'est un réel problème parce que ça va crescendo"
En conclusion, la Directrice de la Santé demande la réciprocité dans la mesure où dit-elle : "il ne faudrait pas que ces personnes puissent embraquer parce qu'aujourd'hui le Sénégal fait tout le contrôle des passagers sortants. Si le pays de destination exige un test, le passager ne monte pas dans l'avion, on le retourne. Donc, je pense que la même chose doit se faire. La diplomatie travaille même là-dessus".
0 Commentaires
Participer à la Discussion