Une équipe de chercheurs australiens vient de montrer que les crises de colère ont un lien direct avec l'augmentation du risque d'infarctus. Une bonne raison supplémentaire pour se mettre à la méditation.
On s'en doutait un peu mais maintenant, c'est prouvé : les épisodes de colère peuvent conduire à des troubles cardiaques, et notamment à des infarctus (aussi appelés « crises cardiaques » dans le langage courant). C'est une récente étude australienne de l'Université de Sydney qui nous le montre, dans un article publié dans la revue scientifique European Heart Journal: Acute Cardiovascular Care.
« La colère augmente le rythme cardiaque et la pression sanguine. Ce sont ces deux phénomènes combinés qui participent au risque d'infarctus », précise le Dr Thomas Buckley, principal auteur de l'étude. « Après un épisode de colère, on a 8 fois plus de risques que la normale de subir un infarctus, et ce risque persiste pendant 2 heures. »
Conflits familiaux et tensions au travail
La colère, oui, mais pas n'importe laquelle. Les chercheurs se sont également intéressés aux situations conflictuelles qui présentent le plus de danger pour notre système cardiovasculaire. Verdict : selon les participants de l'étude, ce sont les disputes de manière générale qui génèrent le plus de tension (42%). Viennent ensuite les conflits familiaux (responsables de 29% des crises de colère en moyenne), puis les difficultés au travail et sur la route, ex-aequo, avec 14% des voix.
« Si vous savez que votre système cardiovasculaire est sensible, ou que vous avez déjà subi une crise cardiaque, essayez d'éviter au maximum les situations conflictuelles, ajoutent les chercheurs. La méditation peut être une bonne solution pour préserver son cœur. »
1 Commentaires
Tang Chayne
En Mars, 2015 (07:13 AM)Participer à la Discussion