Publiée le 24 novembre dans Science, une étude néerlandaise a, pour la première fois, mis en évidence les zones du cerveau humain passant en état d’alerte à la suite d’un stress brutal, comme celui ressenti en regardant un film violent.
Faute de pouvoir suivre, chez l’humain, le long enchaînement de réponses biochimiques succédant à un stress aigu (ce que permet la neuroimagerie ‘traditionnelle’ chez l’animal), une équipe de neurobiologistes de l'Université de Radboud (Nimègue, Pays-Bas), dirigée par Erno Hermans, a utilisé une technique d'imagerie particulière appelée IRM-BOLD. Celle-ci a permis d'étudier, sur une échelle de temps courte, le cerveau de personnes volontaires ‘artificiellement’ stressées.
Concrètement, les ‘cobayes’ ont en fait visionné soit des séquences de films violents, soit des séquences ‘soft’. Ajouté à l'imagerie, les chercheurs ont également prélevé des échantillons de salive sur lesquels ont été pratiqués une analyse chimique. Résultats : les premiers sujets ont présenté un surcroît d’activité des réseaux neuronaux liés à l'attention et à l'éveil, ainsi que du système neuro-endocrinien comparé à ceux qui avaient vu les séquences sans violence.
Pour en savoir un peu plus, les scientifiques ont aussi analysé en parallèle les effets de deux hormones connues pour être liées au stress, l'adrénaline et le cortisol. Ils ont ainsi découvert que seule la première semblait responsable de cette ‘réorganisation’ cérébrale. Un stress aigu, changerait donc la manière de fonctionner de notre cerveau, soulignent les auteurs des travaux.
8 Commentaires
Feniasses
En Décembre, 2011 (08:09 AM)levez vous
Ñij
En Décembre, 2011 (11:50 AM)Mbej_la_gifle
En Décembre, 2011 (13:28 PM)Mkane
En Décembre, 2011 (17:21 PM)Roots
En Décembre, 2011 (19:17 PM)As
En Décembre, 2011 (21:08 PM)Benj
En Décembre, 2011 (01:55 AM)Fall
En Décembre, 2011 (08:27 AM)Participer à la Discussion