Le président de la commission d’évaluation des politiques publiques a révélé lors de l’émission Jury du dimanche sur Iradio que des acteurs de la santé, qui font partie d’une commission d’évaluation de la politique sanitaire, composés de professeurs agrégés ont émis l’idée de la création d’une haute autorité de la santé. Une structure qui aura pour mission de noter, donner et valider des protocoles de soins.
« La nécessité d’une approche holistique de la santé reste un point majeur et il n’est pas articulé dans nos politiques de santé », fait savoir El Hadji Ibrahima Sall. Mieux, poursuit-il, « Il y a la question des urgences et de la chaîne de réanimation, chirurgie et anesthésie, et la question de la santé communautaire. Les agents de santé communautaires, plus les « Badjienu gokh » de l’ensemble du territoire seront en conclave dans les prochains jours, pour que tout le monde puisse être consulté. Aujourd’hui, ce qu’il y a de clair, c’est que nous pouvons aller vers plus de formation du personnel enseignant et du personnel soignant”.
Poursuivant, il préconise l’émergence d’une médecine de proximité : “Il faut avoir des structures où la confiance dans le système sera renforcée. Et pour la confiance, c’est effectivement les évaluations, ce sont les enquêtes de perception, les indices de confiance, mais c’est aussi aller au delà, trouver une sorte de médecine de proximité et je peux dire médecine de famille ou médecine de vie pour justement aider le patient à faire face à la médecine et à régler des problèmes de santé et tout cela, c’est à bâtir , à construire. Tout ce qui est sorti des discussions que nous avons avec les professeurs, toutes les sociétés savantes, c’est la nécessité d’avoir une haute autorité de la santé qui note, donne des protocoles, valide des protocoles de soins ».
Hommage au personnel de santé : « Nous les avons vu faire un travail remarquable »
Toutefois, au delà de la mission d’évaluation de la politique sanitaire du pays, El hadji Ibrahima Sall de rendre hommage aux médecins et personnels soignants.« Je voudrais dire qu’il ne faut pas que l’arbre cache la forêt et que, un incident ou un accident grave à punir qui est arrivé dans une structure de santé cache le mérite et le travail que font tous les jours les médecins et le personnel soignant de ce pays qui arrivent à guérir plus de mille personne chaque fois qu’il ya un accident. Donc je pense que ca, c’est une question de justice à rétablir puisque, nous les avons vu faire un travail remarquable. Tous les jours, il y a des pédiatres, des sages-femmes qui aident les Sénégalais et qui les soulagent dans leur souffrance », indique-t-il.
Sur ce, explique l’ancien ministre du plan, « une commission d’évaluation, n’est pas un service du Samu National, c’est-à-dire que nous ne répondons pas aux appels de détresse et nous ne sommes pas dans le court-terme. Nous voulons bâtir des choses qui durent et les choses qui durent ont besoin de recul ».
5 Commentaires
Jeunesse
En Avril, 2022 (17:06 PM)Nos plateaux de Tele nous fournissent mensonges et medisance, mediocrite et fake news..
Nous souhaitons voir les le savoir renaitre de ses cendres qui a laisse place a la promotion des vulgaires et des ignorant affames de pouvoir et d'argent
Reply_author
En Avril, 2022 (20:00 PM)Agissez......
Seutou Alboury
En Avril, 2022 (17:06 PM)Wassalam
Xorom
En Avril, 2022 (18:23 PM)Participer à la Discussion