Les mesures d’assouplissement de l’état d’urgence sont dans l’intérêt de la riposte sanitaire. C’est ce qu’a soutenu le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr. Selon lui, cet allègement installe «un climat de confiance favorable» à la lutte contre la Covid-19. Il était l’invité de l’émission «Point de vue» de la Rts de ce dimanche 7 juin 2020.
«Si on n’avait pas fait cela, on ne serait même plus, nous en tant que système de santé, en tant qu’acteurs de la riposte, dans des conditions de sécurité et dans des conditions psychologiques et dans des conditions performantes de faire notre riposte. Dans l’intérêt de la riposte, il fallait absolument installer l’environnement de confiance qui permette non seulement au système de santé d’y aller mais pour permettre aux populations et à la société de manière générale de poursuivre sa vie économique, sociale et autre dans des conditions effectivement d’une riposte performante», a-t-il soutenu.
Il ajoute : «Mais, c’est tout à fait pertinent ! C’est ne pas le faire, qui serait extrêmement dangereux et pour la riposte et pour l’équilibre économique et sociale du pays».
A en croire le ministre de la Santé, l’État n’a pas cédé à une quelconque pression. «Non, pas du tout, pas du tout ! On est tout à fait cohérent. Ces manifestations on ne les aurait pas connues, les mesures seraient prises. D’ailleurs, des mesures ont été prises et préparées bien avant ces manifestations parce que, on les a effectivement mises en application le lendemain. Mais ça n’a absolument rien avoir en terme de corrélation. Ce n’est pas parce que les gens ont manifesté qu’on a effectivement priorisé. C’est parce que ce sont ces mesures-là qui s’imposaient pour nous permettre de poursuivre la riposte sanitaire dans des conditions socio-économiques d'équilibre qui permettent de réussir la mission», a conclu Diouf Sarr.
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