Le Dr Sharon Cresci et ses collègues de la Washington University School of Medicine à Saint-Louis (Missouri) ont collecté les données concernant 4 000 patients victimes d’un infarctus du myocarde, autrement appelé crise cardiaque. Des non-fumeurs, fumeurs ou anciens fumeurs.
Les auteurs ont d’abord relevé que 46% des accros au tabac avaient cessé dans l’année qui a suivi leur accident cardiaque. Sans surprise, ils montrent également que les sujets qui se portaient le mieux après leur infarctus étaient les non-fumeurs.
De la même façon, explique Cresci, « les patients qui ont arrêté de fumer juste après, font aussi état de progrès remarquables. Ils rapportent moins de douleurs thoraciques et d’une manière générale, une meilleure qualité de vie, y compris sur le plan psychologique ».
Mais surtout, ces bénéfices observés sont quasi immédiats ! « Les premières améliorations sont constatées dans le mois qui suit l’arrêt », conclut l’auteur. « Et elles sont particulièrement prononcées après une année de sevrage ».
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