Le coronavirus continue son long séjour au Sénégal. Demain le pays va boucler 4 mois de lutte contre cette pandémie. Les blouses blanches toujours au front évaluent la situation épidémiologique.
Pour le directeur de la prévention, Dr. Mamadou Ndiaye, l’incapacité des structures sanitaires à contenir les patients doit être comblée par le combat communautaire.
« On a pu organiser le système de santé d’une certaine manière. Il a une capacité mais cette capacité nous pensons également qu’elle doit être renforcer. Renforcer par l’engagement communautaire, l’implication des populations », soutient la blouse blanche sur IRadio..
L’expert en santé publique, le docteur Moussa Thior lui, est d’accord. Il ajoute que le taux de positivé est jusque-là stable mais pas le taux de létalité.
« Je pense que l’indicateur le plus fiable à mon avis, c’est de regarder un peu le taux de positivé qui est stable à peu près dans une fourchette de 7 à 12%. Donc je ne peux pas affirmer qu’il y a une augmentation de cas. Par contre, ce qu’on note, c’est qu’il y a une augmentation des décès; et il faut réfléchir pour voir les meilleures façons d’adresser cette problématique », précise Dr. Thior.
Une grande problématique certes, mais la communauté a la solution, soutient Dr. Mamadou Ndiaye.
« C’est un combat commun et non un seul combat d’un seul secteur comme le secteur de la santé mais le combat doit être global. C’est l’ensemble de la population et l’ensemble des secteurs qui doivent mettre la main à la patte pour que cette pandémie soit vaincue ».
L’intervention à base communautaire sauve plus que les hôpitaux, selon le docteur Moussa Thior.
« Au niveau du Sénégal, nous avons un tissu communautaire qui est bien organisé et si nous privilégions les interventions à base communautaire, nous pouvons éviter que les gens aillent au niveau des hôpitaux parce que quand ils aillent au niveau des hôpitaux, malheureusement le taux de décès est assez important ».
116 personnes sont décédées du coronavirus dont 4 enregistrées dans les structures sanitaires, ce mercredi. Pour les blouses blanches, le combat communautaire est devenu une arme redoutable pour abattre cette pandémie.
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