Des tests, des tests, des tests. C'est le mot d'ordre de l'OMS pour contenir l'épidémie de Covid-19. En France, une étude clinique débute ce samedi au CHU de Montpellier sur un nouveau système de test qui pourrait produire des résultats en une demi-heure.
Un prélèvement salivaire, une demi heure d'attente, une bande qui change de couleur en présence du coronavirus, et c'est tout.
Franck Molina est chercheur au CNRS, spécialiste de l'innovation en diagnostic médical. Il fait partie de l'équipe d'easy cov, ce nouveau test qui débute son étude clinique : « Aujourd'hui, les techniques de routine de laboratoire utilisent des machines et des experts. Nous, tout ce qu'on a fait, c'est qu'on a transformé cette méthodologie en quelque chose de simplifié et qui marche sans appareil, sans laboratoire. Par contre, ce qui est très important en clinique, c'est de savoir si lorsqu'on le pratique, on a des faux positifs ou des faux négatifs. Pour nous donc, c'est très important d'avoir cet étude clinique qui va permettre à l'issue de pouvoir donner des chiffres précis de sensibilité et de spécificité. »
Un test rapide et surtout fiable, un outil supplémentaire contre l'épidémie.
« Il nous faut absolument conserver une forte capacité de test de routine en milieu hospitalier, d'abord aujourd'hui en pleine crise, mais même après la crise pour pouvoir tester un grande partie des personnes, ajoute Franck Molina. Mais pour pouvoir aller chercher au plus près de la population dans des conditions probablement plus quotidiennes, des informations sur la présence ou pas du virus et bien là, cette logistique lourde va pas forcément répondre à la question. »
Cette étude clinique devrait livrer ses résultats à la fin du mois. Ce sont ensuite un peu moins d'un million de ces tests qui pourront être rendus disponibles dès le mois prochain.
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