Le développement de l’industrie pharmaceutique locale peut favoriser l’indépendance thérapeutique, s’il est soutenu par les pouvoirs publics, a estimé, lundi à Dakar, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Awa Marie Coll Seck.
‘’Nous avons une position géostratégique favorable aux marchés pharmaceutiques, un réseau de partenaires techniques et financiers qui peuvent nous soutenir. Alors, l’intérêt aujourd’hui est d’accompagner nos industries locales pour réussir le développement’’, a-t-elle dit.
Le ministre de la Santé présidait la cérémonie d’ouverture de l’atelier de réflexion pour le développement de l’industrie pharmaceutique au Sénégal, prévu sur trois jours. Ces échanges visent à définir les axes stratégiques pour l’émergence de l’industrie pharmaceutique locale, dont la production "demeure faible et sans véritables enjeux économiques pour l’Afrique".
‘’Il faut d’abord préserver nos industries locales pharmaceutiques, mais aussi s’ouvrir à d’autres perspectives à l’égard des pays comme le Maroc, qui a réussi cette expérience’’, a soutenu Awa Marie Coll Seck.
Le Sénégal importe près de 80 à 90 % de ses besoins en médicaments, a rappelé le ministre de la Santé, soulignant que l’Etat est en train de faire des efforts ‘’considérables’’ pour réduire ce chiffre.
‘’Il ne peut y avoir de couverture maladie universelle sans médicament. Les médicaments sont au centre de la politique sanitaire. C’est à nous de créer les conditions pour que notre industrie pharmaceutique se développe’’, a estimé Mme Seck. Selon elle, la clé de voûte d’un approvisionnement régulier en médicaments de qualité et à un coût accessible ’’demeure donc la production locale".
Le Sénégal dispose de cinq unités de fabrication de médicaments implantées depuis plusieurs décennies.
Le directeur du redéploiement industriel, Mamadou Dabo, a relevé pour sa part, la lourdeur des investissements en termes de réalisations d’une unité locale de production de médicament, qui freine toute initiative et rend difficile la concrétisation des projets industriels. Il a également cité parmi les obstacles, la rareté d’une main d’œuvre locale disposant de compétences en matière de formulation de médicaments, conséquence de l’insuffisance d
Sante
10 Commentaires
Anonyme
En Juillet, 2016 (15:38 PM)Anonyme
En Juillet, 2016 (15:42 PM)Freelance
En Juillet, 2016 (15:53 PM)oui pour un accompagnement de l'état a travers de vrai bourse de recherches et des centres entièrement dédié a la recherche!
Mais oui aussi pour une politique de baisse et redynamisation des médicaments IB seul gage d'une reussite de la CMU
Dama Warou
En Juillet, 2016 (16:23 PM)- pourquoi les médicaments ne soignent plus ?
- pourquoi ya 't'il pas de contrôleurs ou d'Inspecteurs pour les pharmacies du senegal
- quel sont les médicaments qu'on vendent ici au senegal
sont t'il indien , ou du Nigeran , ou chine
respect'ils les normes
est ce qu'il ya des cabinet d'expertises pour voir la quantité écrite sur le flacon ou sachet respecte t'il les normes
est ce qu'ils ne sont pas variés avant de venir au senégal, et qui fait ce controle
je voudrais qu'on fasse un Etat généraux sur les comprimés au senegal
je pense que avec les morts subite ou cardiaque ya quelue chose qui ne cloche pas parmi les medicaments
est ce ue les normes sont respecté et pendant ce temps tout les pharmaciens du senegal sont nantis d'argent
Anonyme
En Juillet, 2016 (16:44 PM)Anonymedr Ba
En Juillet, 2016 (17:30 PM)Anonyme
En Juillet, 2016 (17:34 PM)Anonyme
En Juillet, 2016 (18:09 PM)les industries de la rue que vous connaissez très bien.
Anonyme
En Juillet, 2016 (19:45 PM)Niokhor
En Juillet, 2016 (17:53 PM)ANONYME
CETTE DAME A SU REDRESSER LE SECTEUR DE LA SANTE AVEC BRAVOUR ET AMNEGATION
EN PLUS TU FAIT DES ACCUSATIONS SUR DES PERSONNES SANS PREUVES
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