Le Directeur général de la police, Codé Mbengue, a fait appel à l’imagination des forces de sécurité pour venir à bout du phénomène grandissant de la délinquance qui sévit au Sénégal, en attendant que les moyens humains et matériels suivent.
Codé Mbengue a fait cet appel à Mbour (ouest) où il était, samedi, dans le cadre d’une tournée nationale, pour s’enquérir des conditions de travail des policiers et les pousser à relever les nombreux défis auxquels ils font face.
‘’Aujourd’hui, les effectifs qu’on devrait avoir ne sont pas à la dimension de nos stratégies. Ce sont des contraintes d’effectifs que nous avons et face auxquelles les pouvoirs publics sont en train de prendre des mesures avec des recrutements conséquents qui nous permettent de faire un meilleur maillage sécuritaire’’, a notamment déclaré le DG de la police.
‘’Nous sommes en train de juguler le phénomène de la délinquance. Comme nous le faisons à Dakar et dans les autres régions du pays. Une synergie d’actions entre les différentes forces de sécurité, gendarmes et policiers, la main dans la main, peut permettre un meilleur maillage sécuritaire’’, a insisté M. Mbengue.
Par ailleurs, le commissaire de police divisionnaire a estimé que la ville de Mbour, du fait de son importance démographique, entre autres, mérite d’avoir un hôtel de police.
‘’Nous sommes venus avec le directeur des constructions et celui du matériel. Nous sommes en train de dérouler un programme. Il y a des régions administratives qui n’ont pas encore d’infrastructures de police. Ce qui explique notre déplacement à l’Est du pays. Mais je pense que nous allons trouver les voies et moyens pour réaliser un hôtel de police à Mbour mais également des postes de police de proximité à travers la ville’’, a-t-il promis.
‘’Nous n’abdiquerons jamais, nous ferons face, la gendarmerie et la police, au phénomène de la criminalité, parce que nos populations méritent d’être sécurisées. Et ce sont des instructions qui sont données par les plus hautes autorités. Nous, policiers et gendarmes, avons un seul adversaire, le malfaiteur. Le mettre hors d’état de nuire est notre mission et nous nous emploierons, sans état d’âme, à le faire’’, a averti Codé Mbengue.
Interpellé sur l’état de délabrement très avancé des locaux qui abritent le service départemental des renseignements de la police à Mbour, il a annoncé un programme pour la construction d’édifices de police.
19 Commentaires
Thezou
En Avril, 2013 (17:23 PM)Le Thiedo
En Avril, 2013 (17:27 PM)Arrêtez Votre Hypocrisie
En Mars, 2024 (18:12 PM)Zig Casa
En Avril, 2013 (17:32 PM)Abou
En Avril, 2013 (17:34 PM)il faut pas comparer ton boulot avec les missions de la gendarmerie et de la police qui sont loin de tes ressentiments nauséabondes . Quand on ouvre sa bouche , il est sage de rester vertueux et de ne pas s'attaquer à des personnes que tu n'as jamais remis quelque chose. SALAM
Africain221
En Avril, 2013 (17:36 PM)- Une formation dans les normes
- des moyens pour mener à bien la mission
Diamisto Model
En Avril, 2013 (17:43 PM)Diakhlè
En Avril, 2013 (17:44 PM)@diakhlé
En Avril, 2013 (17:57 PM)Victime
En Avril, 2013 (18:01 PM)Deugg Gui
En Avril, 2013 (18:45 PM)Je crois qu'un y a recul avec ce régime qui songe plûtot à créer une agence de sécurité pour créer 100.000 emplois : une super milice politique?
Papi
En Avril, 2013 (18:55 PM)Policeman2
En Avril, 2013 (19:34 PM)Mbaye654
En Avril, 2013 (19:46 PM)Diouf Basque
En Avril, 2013 (20:53 PM)Pape
En Avril, 2013 (23:50 PM)Maq Wakh
En Avril, 2013 (02:42 AM)Flic
En Avril, 2013 (06:01 AM)Lyns
En Avril, 2013 (15:09 PM)J’ai appris tout récemment que le Gouvernement du Sénégal aurait fait la commande auprès du Brésil, de trois Super Tucano, des avions Turbopropulseur conçus pour l’attaque « légère ».
Cette transaction, si elle était confirmée, serait la conséquence de la guerre au Nord Mali qui a été occupé par une horde d’islamistes venus d’Algérie, de Mauritanie et même au-delà.
Beaucoup de trafiquants d’armes, d’intermédiaires de l’industrie d’armement de quelques pays ont trouvé là l’occasion rêvé de trouver des marchés porteurs dans tous les pays d’Afrique Subsaharienne qui avaient tous opéré un tournant en réduisant de manière drastique leurs dépenses en armement, une option qui a été saluée par toutes les organisations pour le développement de l’Afrique !
Je soupçonne le Président Macky Sall d’avoir été manipulé par quelques intermédiaires en vente d’armes de guerre en faisant croire que le Sénégal, le Mali, le Burkina Faso et la Mauritanie seraient en danger face aux djihadistes. La question que nous devrions alors nous poser est de savoir pour quelles perspectives de guerre un réarmement à outrance de notre armée Nationale Sénégal était urgent, compte tenu de nos relations avec les pays frères qui nous entourent.
Le Sénégal est–il susceptible d’entrer en conflit avec le Mali, la Guinée, la Mauritanie ou la Gambie ?
Quand bien même nous devrions préparer une guerre contre ces pays frères, que représenteraient ces trois ou dix avions de combat ?
La prudence avec laquelle le Président Macky Sall a traité le problème malien dans la décision d’envoyer ou pas nos « Diambars », en tergiversant jusqu’au moment où La France a pris la ferme décision d’envoyer ses soldats, est la preuve que notre Président a une idée très exagérée de la capacité de ces djihadistes et n’importe quel marchant d’arme pouvait le manipuler en lui faisant croire qu’il était plus qu’urgent pour le Sénégal de se doter d’avions de guerre et les Brésiliens et d’autres « placiers en armement » ont pu en profiter.
A mon avis, le Sénégal aurait plus intérêt à suivre les traces d’un Pays comme le Costa Rica, un pays d’Amérique Latine qui, malgré sa position géographique, entouré de Pays instables et surarmés a pris la décision, depuis plus de soixante ans d’abolir son armée Nationale et de consacrer tous ses efforts dans l’Education, la Sécurité intérieure Gendarmes, Douaniers et Policiers) et la santé. En moins de dix ans, ce petit Pays de moins de dix millions d’habitants a réussi à faire décoller l’économie, le taux de mortalité due aux maladies bénignes a chuté, l’analphabétisme a presque disparu et se situe à moins de 2% de la population.
Ces progrès ont été réalisés grâce à cette ferme décision d’arrêter tout achat d’arme qu’a prise ce peuple dans un grand élan consensuel pour payer plus de Médecins et de Professeurs, de maîtres des écoles, de policiers de Douaniers et de Gendarmes.
En supprimant l’armée nationale, le Costa Rica réussit à financer chaque année le fonctionnement de l’ensemble des Universités du pays ainsi que tous les hôpitaux qui sont dotés d’appareils de dernières générations qui n’ont rien à envier à ce qui se fait en Europe et en Amérique du Nord.
Le Sénégal pourrait même se passer d’Armée Nationale sans aucun risque de confrontation avec nos voisins qui ne sont pas du tout belliqueux !
Que ferait-on alors de nos braves militaires au nombre de plus de 10.000 qui émargent pour nourrir leurs familles ?
Je réponds qu’en leur accordant le même salaire, on les affecterait à la Sécurité des biens et des personnes sur toute l’étendue du Territoire, et ils vivraient tous dans les quartiers, leurs villages et le Sénégal serait le pays le plus sûr où il ferait très bon vivre !
Si nous nous laissons entrainer dans une course aux armements parce que quelques barbus mal équipés et mal formés ont réussi à mettre en déroute une Armée Malienne qui n’a rien à voir avec celle du Sénégal, avec tout le respect que je dois à mes frères Maliens, nous allons faire des dépenses inutiles au détriment de la résolution effective des problèmes d’insécurité dans tous nos quartiers de toutes vos Villes de plus de 3 0.000 habitants, et DAKAR n’ en parlons pas !
La grande question est de savoir si le Sénégal est plus menacé par les Bandits qui se sont installés partout, à bord de véhicules et armés jusqu’aux dents ; ou bien par un pays frontalier ?
Qui connait le Sénégal, sait que jamais, jusqu’à la fin du monde, on ne verra des envahisseurs armés, venus de l’extérieur de nos frontières, nous imposer leurs lois, jamais !
Par conséquent, une abolition de cette Armée Nationale, plus utile à l’ONU qu’aux Sénégalais eux-mêmes doit être discutée lors d’un grand débat au niveau National dans le seul but de préserver notre chance de nous développer en moins de vingt ans.
Aramen
En Août, 2013 (13:59 PM)Participer à la Discussion