Ousmane Sonko « a pris l’option de se passer des faveurs de l’Assemblée nationale qui lui reviennent de droit », écrit Source A qui s’intéresse au « mal de dos de Sonko », une maladie que le leader de Pastef dit trainer depuis tout-petit et qui l’a conduit dans un salon de massage objet d’un scandale présumé de viol. Le quotidien souligne d’emblée que « Les députés bénéficient d’une prise en charge médicale de 80% ». « Le député ne paie que 1/5 des frais médicaux », précise un parlementaire sous anonymat.
Ainsi donc, « En lieu et place des 80.000 F Cfa pour les dix séances de massage proposées, je n’ai payé que 16 000 F Cfa pour une maladie que je viens de découvrir dans une clinique de la place. C’est l’Assemblée nationale qui a pris en charge le reste », confie un député de la 13e législature.
A ce propos, le journal souligne que l’hôpital Le Dantec, Ex-Cto, entre autres structures sanitaires sont partenaires de l’Assemblée nationale. Quid des critères pour bénéficier d’une prise en charge médicale ? Il suffit juste d’être député, peu importe son appartenance politique. « Il n’y a aucune condition. Les ayants-droits se présentent au secrétariat qui s’en occupe, pour déposer leurs documents. Ils obtiennent automatiquement l’autorisation de se présenter devant toute structure sanitaire partenaire de l’Assemblée nationale pour se faire soigner ».
Source A d’en déduire, qu’ « en réalité, Ousmane Sonko n’a jamais fait confiance au système de l’Assemblée nationale. Au point que… même l’eau de l’Assemblée nationale achète, il n’en boit jamais ».
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