Le débat autour du statut du chef de l’opposition continue de susciter de vives réactions dans le landerneau politique sénégalais. Mais pour les jeunes de Rewmi, ce poste revient, d'office, à leur leader Idrissa Seck qui, selon eux, bénéficie de la «légitimité» populaire, au vu des dernières élections.
Au regard de «la configuration actuelle de la Constitution et des lois, de la forme républicaine et du régime politique en vigueur, Idrissa Seck est et reste le chef de l’opposition». Tels sont les propos de Mory Guèye, le secrétaire général à la jeunesse de Rewmi.
Etayant ses propos, ce jeune « rewmiste», qui est d’avis que «l’opposition doit bénéficier des mêmes protections constitutionnelles que le président de la République en exercice», soutient que «le Sénégal est dans un régime présidentiel. Ce qui veut dire que le baromètre électoral le plus pertinent reste l'élection présidentielle. Idrissa Seck est arrivé deuxième à cette compétition. Par conséquent, il est le chef de l'opposition».
Il rappelle, dans la foulée, que la coalition gagnante Wattu Senegaal, conduite par Idrissa Seck, avait obtenu 552 095 voix, lors des élections législatives de 2017, correspondant à 16,68 % de l’électorat. Et lors de la Présidentielle de 2019, la coalition Idy-2019 a obtenu 900 000 voix correspondant à 20,51 % de l’électorat.
A ce titre, Mory Guèye de jurer que «la légitimité de la représentativité populaire de Idy est supérieure à celle de Wade».
Toutefois, il précise qu’au-delà du statut du chef de l’opposition consacré par la Constitution, l’ancien maire de Thiès, Idrissa Seck, travaille pour être chef de l’Etat.
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