Auditionné puis libéré par la Dic, pour avoir adressé une lettre ouverte au chef de l’Etat Macky Sall, le commissaire à la retraite, Boubacar Sadio, est revenu à la charge pour dire que sa «liberté de ton et de conviction» ne souffre d'aucun doute.
«Si c’est bon, on apprécie ; si ce n’est pas bon, on critique pour qu’ils se réajustent. Il n’y a que cela. Il n’y a pas d’animosité. Nous ne faisons qu’exprimer nos opinions. Autant il y a des gens qui trouvent qu’ils font du très bon travail, autant il y en a qui trouvent que c’est minable ce qu’ils font», a déclaré l’ancien policier sur Igfm.
Il précise, dans la foulée : «J’ai retrouvé ma liberté de ton et de conviction, en tant que citoyen ordinaire. Et j’ai le droit de donner mon opinion sur la marche de mon pays.»
Pour le commissaire Boubacar Sadio, c’est une question d’appréciation.
«Est-ce que cela valait la peine qu’on me convoque ?», s’est-il notamment demandé, soulignant qu’ils n’ont pas apprécié le ton qu’il a utilisé.
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