La Commission politique du Dialogue national a repris, depuis plusieurs semaines, ses travaux et ses… empoignades. Selon Le Témoin, elle est la seule à travailleur actuellement, car toutes les autres sont en vacances prolongées. Pour cause de pandémie du Coronavirus d'abord qui a obligé à suspendre les réunions. Puis est survenu un écueil administratif ou légal, c'est selon.
En effet, la durée impartie au Dialogue national étant atteinte et même dépassée, l'instance était en quelque sorte en situation de hors-la-loi. Finalement, le président de la République, Macky Sall, a réglé le problème en prenant un décret prorogeant les activités du Dialogue national, plus précisément des commissions qui le composent. Apparemment, donc, tout était rentré dans l'ordre et les commissions pouvaient recommencer à travailler.
Pas si simple puisque le président du Comité de pilotage du Dialogue national, Famara Ibrahima Sagna, n'a pas vu le décret prorogeant sa nomination. Or, légaliste en diable, il refuse de poser le moindre acte tant que sa situation ne sera pas régularisée à travers un décret. Ce qui explique la paralysie dans laquelle se trouve le Dialogue national. Il s'y ajoute que le nerf de la guerre fait dramatiquement défaut. En langage clair, Famara Ibrahima Sagna n'a toujours pas reçu les moyens pour faire fonctionner le Dialogue national. C'est dire…
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