La démission de Famara Ibrahima Sagna de la présidence du comité de pilotage du dialogue national suscite des interrogations. D’après le journal Les Echos qui a donné l’information, l’ancien ministre de l’Intérieur sous Abdou Diouf évoque un problème de budget et de décret qui devait proroger sa mission.
Informé de cette situation, un des acteurs du dialogue national, Cheikh Diop regrette la façon dont les choses ont pris fin. Le secrétaire général de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal/Forces du changement (Cnts/Fc) pense que la politique a été mise en avant dans le dialogue national.
« Nous ne sommes pas informés de la même manière que nous l’avons été lorsqu’on installait le dialogue. Donc l’information n’a pas été conduite comme il fallait mais nous avons appris quand même que le président Famara Ibrahima Sagna s’est retiré du comité de pilotage du dialogue national. C’est un grand regret de constater que cet important instrument qu’on était en train d’élaborer s’estompe de cette façon. En tout cas, ça avait suscité beaucoup d’espoir au niveau des forces vives, au niveau aussi des populations », a-t-il fait savoir sur IRadio.
Selon lui, ce dialogue aurait pu donner au pays des conclusions sur des questions sociales importantes, des questions économiques mais aussi politiques.
« Aujourd’hui nous avons l’impression, d’après les derniers développements politiques, que c’est ça qui était uniquement recherché et c’est dommage. Des questions aussi importantes qui ont été élucidées par notre dernière constitution au cours du mémorandum qui affecte les droits des citoyens et pour lesquels nous étions en train d’en discuter pour orienter la loi organique sur les droits citoyens. C’était un grand espoir », a regretté Cheikh Diop.
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