Malgré toutes ses contraintes et effets pervers, le confinement semble être la méthode la plus partagée, par les pays les plus touchés par la pandémie du Covid-19, pour briser la chaine de transmission. Cependant, les pays africains s’illustrent différemment, les uns des autres, en trois catégories. A l’exception des rares pays qui ont opté pour le confinement total (l’Afrique du Sud, le Rwanda, l’Ile Maurice, le Zimbabwe etc.), la majeure partie applique soit un confinement partiel, soit d’autres mesures plus simples. La cause, une économie fortement dominée par le secteur informel. C’est du moins l’avis du Président français.
« Beaucoup de présidents et de Premiers ministres africains que j’ai rencontrés m’ont fait part de cela. Il y a de l’économie informelle, il y a de la circulation régionale, le fait que pour manger, on ait besoin d’avoir accès aux lieux où on distribue la nourriture et de continuer à procéder de cette économie… Donc le confinement complet, comme on dit aujourd’hui en Europe, ne peut pas fonctionner exactement de la même manière. Il faut qu’il puisse malgré tout se mettre en place pour prévenir. Et donc il crée, si je puis dire, une situation dramatique au carré, qui est qu’on a les régions les plus vulnérables qui ont, en plus, un sujet d’accès à la nourriture, d’accès aux soins primaires», confie Emmanuel Macron sur Rfi.
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