Le chef de l’Etat Macky Sall a porté, hier dimanche, le Général de division de l’armée, François Ndiaye, à la tête du Comité de suivi de la mise en œuvre des opérations du Fonds de riposte et de solidarité contre les effets du Covid-19 (Force Covid-19). Mais, d’après Seydou Gueye, il est attendu dudit comité un rapport général, au plus tard, trois mois après la crise.
«Le schéma est clair : il y a un comité stratégique qui est dirigé par le président de la République, un comité technique présidé par le ministre des Finances et du Budget (Abdoulaye Daouda Diallo) et maintenant ce comité de suivi présidé par le Général François Ndiaye. Celui-ci fait des comptes rendus mensuels au chef de l’Etat sur l’exécution de sa mission de suivi», a fait savoir le ministre en charge de la Communication du président de la République, dans un entretien avec Seneweb.
Et d’ajouter : «Ledit comité va exister jusqu’à 3 mois après notre sortie de crise pour faire un rapport général de l’exécution et le nécessaire sera fait».
Pour ce qui est, par ailleurs, des modalités de désignation des autres membres de ce comité de suivi, il estime que cette tâche revient aux organismes concernés.
«Il y a des critères qui sont définis. Par exemple, l’Assemblée nationale dispose des règles par lesquelles elle a toujours désigné ses représentants dans les instances de cette nature», a notamment précisé Guèye rappelant, dans la foulée, que «le décret (n°2020-965 du 17 avril 2020) a pour objet de fixer les règles d’organisation et des modalités de fonctionnement».
A l’en croire, «c’est à partir de ces indications, que les consultations se mènent au niveau des organes concernés pour désigner leurs représentants. Il n’appartient pas au président de la République de choisir».
«S’il y avait une intention frauduleuse…»
Interpellé sur la polémique soulevée autour de l’attribution des marchés de fourniture de riz dans le cadre de l’assistance alimentaire, le Monsieur communication du Palais minimise et prend la défense de Mansour Faye.
Il dit : «Cette lutte contre la pandémie est une question de sécurité, qui est entre les mains du gouvernement qui exécute les politiques définies par le président de la République. Il a impliqué l’ensemble des forces vives parce qu’il y a ce besoin de crédibilité, de confiance entre le citoyen et leur Etat».
Mieux, dit-il, quand il y a l’urgence, il faut apporter des réponses qui, souligne-t-il correspondent à cette urgence. De l'avis de Guèye, les procédures se sont passées comme il se doit.
«Nous sommes dans un contexte d’une loi d’habilitation qui a permis d’avoir des aménagements sur le code des marchés publics. S’il y avait une intention frauduleuse, on ne se serait pas encombré d’une procédure d’appel d’offres. Nous ne sommes plus dans le temps où on peut jouer à la surenchère radicale pour faire plaisir aux Sénégalais», a fait comprendre le ministre chargé de la communication de la présidence de la République.
Pour rappel, le Force Covid-19, créé par le président de la République, Macky Sall, pour appuyer des secteurs de l’économie touchés par la montée en puissance de la pandémie, sera doté de 1.000 milliards de francs Cfa.
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