Le journaliste Matar Silla, par ailleurs, ex-directeur général de la Rts, a réagi au procès sur l’affaire de corruption et de dopage présumée de l’Iaaf impliquant son ancien président, Lamine Diack. Et c’est pour prendre la défense de ce dernier qu’il considère comme «un bouc émissaire».
«Pour moi, Lamine Diack est une icône africaine. Je considère que c’est quelqu’un qui a rendu énormément de services à son pays le Sénégal, à l’Afrique et au monde. Il est aujourd’hui un bouc émissaire», a-t-il déploré, dans l’émission Jury du dimanche, sur Iradio.
Sur cette affaire, Silla fait remarquer qu’«au lieu de juger un homme, on juge un système alors que c’est la même chose partout. Quelles seraient les fédérations qui seraient épargnées mondialement ? Ce que l’on oublie, et là également, c’est un témoignage, l’ancêtre de l’Uar, c’était l’Urtina».
Car, d’après le fondateur de «Label Tv» au Gabon, «à l’époque, Pape Massata Diack était l’un des meilleurs marqueteurs de l’Isl, qui était une société suisse qui s’occupait de marketing des droits sportifs, qui mettait de l’argent en termes de sponsoring dans l’athlétisme auparavant. C’est des millions de dollars qu’il a fait rentrer. Tout cela, on le passe à pertes et profits en disant aujourd’hui...».
Allant plus loin, le journaliste sénégalais dit être contre l’injustice, la stigmatisation dont serait victime le clan Diack. «Je pense que c’est une injustice et c’est une cabale. Quelqu’un qu’on retient depuis cinq ans. Il ne peut pas se déplacer. Maintenant, ça suffit, à son âge, il est temps qu’on le laisse retrouver ses enfants et petits-enfants, son Sénégal natal et jouir de sa retraite paisiblement. Il a rendu beaucoup plus de services au sport mondial qu’il n’a causé de tort», lâche Matar Silla.
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