Le ministère de la Justice a initié un atelier sur la présence de l’avocat dès l’interpellation de son client au commissariat de police, à la brigade de gendarmerie ou devant le Procureur de la République. En effet, le conseil des ministres de l’Uemoa a adopté, le 25 septembre 2014 à Lomé, le texte, entré en vigueur le 1er janvier 2015, qui dispose en son article 5 que les avocats assistent leurs clients dès l’enquête préliminaire.
Lors de l'atelier de ce jeudi, Me Mbaye Guèye, bâtonnier de l’ordre des avocats du Sénégal, soutient qu'il ne pense pas un seul instant que les autorités du Sénégal, après avoir signé un texte communautaire, refuseront l’application dudit texte. «Il se trouve que ce texte a trouvé sur place des habitudes qui ont été établies depuis très longtemps. Je trouve normal et compréhensif que ces habitudes aient quelques difficultés de céder la place à la réforme. Aujourd’hui, toute personne arrêtée par la police ou la gendarmerie peut dire : “ je demande à être assistée par mon avocat”, quelle que soit l’infraction pour laquelle il est poursuivi. Je n’ai pas noté dans les textes des exceptions relevant d’une infraction bien déterminée. Pour le terrorisme, je dois dire que la présence de l’avocat est nécessaire sauf que sur ce plan, il y eu une modification acceptée par l’ordre des avocats en ce qui concerne les délais de garde à vue, surtout», souligne le bâtonnier des avocats.
Chamsidine SANE
10 Commentaires
Watt
En Mars, 2017 (14:35 PM)No Justice, No Peace
En Mars, 2017 (14:38 PM)Faites un bouclier d'avocat pour que justice soit équitable
Mudering
Anonyme
En Mars, 2017 (14:51 PM)Anonyme
En Mars, 2017 (14:54 PM)Anonyme
En Mars, 2017 (14:58 PM)Éclairé
En Mars, 2017 (15:00 PM)On y apprend que le Président Sall soutient : «Sur les rapports de l’Inspection générale d’Etat (Ige), Macky Sall se veut clair. Il défie quiconque d’apporter la preuve qu’il met sous le coude un quelconque rapport de l’Ige à l’exception du dossier du Fesman.
Il explique que seul le rapport du Fesman a fait l’objet de recommandations et n’a pas été suivi. Au motif simple que, « socialement, il ne pouvait pas admettre que l’on envoie en prison en même temps Sindiély et Karim Wade ».
Eh bien nous relevons votre défi, mister President!
Deux interprétations possibles :
• La première, plus plausible, c’est qu’il y’a énormément de rapports des corps de contrôle encore sous le coude du Président qui en fait un moyen de pression et de débauchage politique. Nous savons tous que les politiques font faire tout et n’importe quoi à certains hauts fonctionnaires et magistrats avides et ambitieux pour ensuite s’en servir de fusibles si ça tourne au vinaigre.
En réalité, nous ne parlons pas du suivi administratif des recommandations de l’ige, monsieur le Président, mais des suites judiciaires lorsqu’il y’a mal gouvernance, détournement de deniers publics ou toute autre faute grave.
C’est le lieu de rappeler au Président Macky l’une de ses nombreuses promesses électorales non tenues. En effet, au titre de la lutte contre la corruption dans son programme YONU YOKUTTE, il avait inscrit entre autres mesures :
- Renforcement des organismes et corps de contrôle et de régulation (CNLCC, l’Inspection générale de l’État (IGE), la Cour des Comptes ou l’Agence de Régulation des Marchés Publics (ARMP)) et leur donner une autonomie budgétaire
- Accord du droit de saisine de la justice pour la CNLCC ainsi que la Cour des Comptes en cas de carence du parquet.
Rien n’a été fait.
• La deuxième : si cette affirmation du Président est exacte, c’est que le procureur ne fait pas son boulot ou le fait à la tête (politique) des mis en cause.
Alors, monsieur le procureur, s’il est avéré que tous les rapports de l’IGE (et des autres corps de contrôle) vous ont été transmis par le Président de la République ou la chancellerie, dites nous donc, comme vous avez été si promptes à le faire avec l’affaire Khalifa Sall, où vous en êtes avec :
1- L’affaire du titre foncier 1975/R relatée dans les rapports de l’IGE 2013, de la Cour des comptes et d’autres corps d’inspections ont épinglé la gestion de Amadou Ba le DGID de l’époque et Mamour Diallo le chef de bureau des domaines tous deux désormais membres éminents de l’apr pour des dizaines de milliards de préjudice;
2- le rapport de l’IGE dans l’affaire PETRO-TIM qui interpelle tous les acteurs de cette farce, ministres et membres de l’Apr;
3- le scandale de la privatisation et de la gestion du KING FAHD HOTEL, impliquant racine sy, relevé par le rapport IGE 2013 et étouffé car le bonhomme a rejoint l’apr
4- le même racine sy épinglé pour sa gestion nébuleuse à la tête de la CSS par un rapport de la cour des comptes
5- Samuel Sarr (proche du couple présidentiel), a été épinglé dans le scandal du navire pétrolier OLINDA qui a couté 9 milliards à l’Etat du Sénégal : l’IGE, dans son rapport public 2013 a même demandé l’ouverture d’une information judiciaire contre lui
6- Baila Wane, devenu thuriféraire du régime Sall, épinglé par l’IGE pour un détournement de 3 milliards à la LONASE (il se justifie en disant qu’il agissait sur ordre de Wade pour financer sa campagne)
7- Le rapport de l’ige, à propos du FESMAN, a épinglé l’entreprise UCBS de Loum Diagne qui, en complicité avec le ministère des finances, a compromis des dizaines de milliards. Syndjély wade, contrairement au prétexte servi par le Président Sall, aurait tout justifié. Les principaux mis en cause auraient menacé de déballer et se la coulent douce;
8- Les surfacturations de Awa Ndiaye
9- L’affaire SECURIPORT pour laquelle Ousmane Ngom a été épinglé
10- Samuel Sarr a été de nouveau épinglé par le rapport de la Cour des Comptes 2010 pour un ensemble de fraude et de malversations à la SENELEC (période 2003 à 2009) impliquant MYNA DYSTRIBUTION
11- Les rapports de la cours des comptes ont épinglé les gestions calamiteuses de la caisse de dépôts et consignation et de la CSS (encore Racine Sy) dur les transactions foncières de Bambilor et l’affaire du monument de la renaissance
12- Le rapport de l’OFNAC 2014-2015 a épinglé le dg du COUD, Cheikhou Omar Hanne sur des détournement avérés, l’ofnac avait proposé qu’il soit relevé, interdit de toute position publique et poursuivi. Actuellement, il y’a une autre dénonciation à ‘ofnanc signalant qu’il prélève 150 millions par mois du COUD, Nafi Ngom était sur le point d’ouvrir une seconde enquête lorsqu’elle a été limogée;
13- Rapport de l’ofnac sur les détournements de timbres fiscaux et de fausses quittances à la DGID, des milliards ont été compromis;
14- Le rapport 2015 de l’ARMP épingle la Sénélec sur les passations de marchés
15- Le même rapport a épinglé le dg de l’ASER, ANTOU GUEYE SAMB, membre de l’apr Ngor, pour des pratiques graves de connivence avec MYNA DISTIBUTION encore, faisant perdre plusieurs milliards. Aucune suite sinon son recasement comme commissaire membre de la Commission de Régulation du Secteur de l’électricité.
Cet échantillon n’est pas exhaustif car la liste est très longue encore.
Monsieur le procureur, le jury du peuple au nom duquel vous « poursuivez » veut la vérité.
S’il vous plait, pas de menaces félines ni d’invectives « républicaines ». Nous voulons d’un débat « civilisé ». Des faits, des chiffres, LA VERITE.
Ousmane Sonko
Anonyme
En Mars, 2017 (15:16 PM)Egalité
En Mars, 2017 (16:29 PM)Au Sénégal, on aime parler pour brasser du vent.
Anonyme
En Mars, 2017 (18:05 PM)Anonyme
En Mars, 2017 (06:11 AM)Participer à la Discussion