Le ministre de la Justice, Sidiki Kaba, a réussi à calmer les ardeurs des membres de l’Union des magistrats du Sénégal (Ums). Temporairement.
Ces derniers avaient prévu de tenir une Assemblée générale extraordinaire, samedi prochain, pour voir quelle démarche adoptée contre le projet de modification de la loi organique sur la Cour suprême. Ils ont reporté sine die leur rencontre.
Ce report a été décidé au sortir de l’audience avec le Garde des Sceaux, qui leur a remis le texte en question pour examen. « Nous voulons une large concertation autour de ce texte. Le ministre nous l’a remis, nous allons l’examiner à tête reposée et en discuter », a informé un membre de l’Ums.
Vendredi 4 novembre, les magistrats ont publié un communiqué pour exiger le retrait du projet de loi et l’ouverture d’une concertation. L’Ums était surtout estomaqué par l’article 26 qui prévoit la nomination, pour une durée de 6 ans, du Premier président de la Cour suprême. Cette disposition, croient savoir les magistrats, est taillée sur mesure pour Mamadou Badio Camara, le président de la haute juridiction, qui est près de la retraite.
Sidiki Kaba estime qu’il n’est pas trop tard pour revoir le texte. Car, rappelle-t-il, celui-ci n’est pas encore passé à l’Assemblée nationale.
(Source : L’AS)
7 Commentaires
Mansawali Sénégal Sunugal 2016
En Novembre, 2016 (08:21 AM)OUI BIEN SÛR QUE TOUT SURSIS EN RÉPIT OU EN DÉPIT
ACCORDÉE ICI PAR LES MAGISTRATS A NOTRE GARDE
DES SCEAUX A NOUS TOUS SERA UN SOUCI DE MOINS !
Scarface
En Novembre, 2016 (08:29 AM)Anonyme
En Novembre, 2016 (08:40 AM)la circulation est impossible à cause de ces charlatans qui nous agressent tous les jours avec ces Gamous et Magals en n'en plus finir avec la complicité des autorités politiques irresponsables.
Mr le préfet c'est ça qu'on appelle Trouble à l'ordre public. Y'a rien de religieux dans ça seulement une façon déguisée de se faire de l'argent en utilisant le nom du saint homme.
BANDES DE MECREANTS ET D'ESCROCS
Anonyme
En Novembre, 2016 (09:18 AM)Anonyme
En Novembre, 2016 (10:07 AM)10 novembre 2016 | Par 221actu |
Selon un journal Allemand, l’Afrique verse 400 milliards d’euros par An à la France
Cet esclavage économique est important pour l’essor de l’économie française. À chaque fois que ce trafic est susceptible de faillir, la France est prête à tout pour le reconquérir. Si un dirigeant de la zone CFA ne répond plus aux exigences de la France, Paris bloque ses réserves de devises et plus encore, la France ferme les banques dans ce pays jugé de «rebelle». C’est fut le cas de la Côte d’Ivoire avec Laurent Gbagbo.
Franc CFA quand les Allemands s’en mêlent : Un journal économique allemand accuse la France de piller chaque année 440 milliards d’euros aux africains à travers le Franc CFA.
« Le gouvernement français recueille auprès de ses anciennes colonies chaque année 440 milliards d’euros de taxes. La France repose sur les recettes venant d’Afrique, pour ne pas sombrer dans l’insignifiance économique, prévient l’ancien président Jacques Chirac.
Dans les années 1950 et 60, la France a décidé les colonies françaises d’Afrique à devenir indépendante. Bien que le gouvernement de Paris a accepté les déclarations d’indépendance formelles, elle a appelé les pays africains à signer un soi-disant «pacte pour la poursuite de la colonisation ». Ils y ont convenu d’introduire la monnaie coloniale française FCFA ( «Franc pour les colonies françaises en Afrique »), maintenir les écoles françaises et système militaire, et d’établir le français comme langue officielle.
Le Franc CFA est la dénomination de la monnaie commune de 14 pays africains membres de la zone Franc. Cette monnaie qui constitue un frein à l’émergence de ces pays a été créée en 1945, date où la France a ratifié les accords de Bretton Woods et procédé à la mise en oeuvre de sa première déclaration de parité au fonds monétaires international (FMI). Cela s’appelait à l’époque «Franc des Colonies Françaises d’Afrique».
En vertu de cette loi, 14 pays africains sont encore obligés de stocker environ 85 pour cent de leurs réserves en devises à la Banque de France à Paris. Ils sont sous le contrôle direct du Trésor français. Les pays concernés n’ont pas accès à cette partie de leurs réserves. Les 15 pour cent des réserves ne suffisant pas à leurs besoins, ils doivent emprunter des fonds supplémentaires du Trésor français au prix du marché. Depuis 1961, Paris contrôle toutes les réserves en devises étrangères du Bénin, du Burkina Faso, la Guinée-Bissau, Côte-d’Ivoire, Mali, Niger, Sénégal, Togo, Cameroun, République centrafricaine, Tchad, Congo, Guinée équatoriale et le Gabon.
En outre, ces pays doivent chaque année transférer leur «dette coloniale» pour l’infrastructure construite en France à Paris comme la Silicon Afrique 3 a rapporté en détail. La France prend environ 440 milliards d’euros par an. Le gouvernement à Paris dispose également d’un droit de premier refus sur toutes les ressources naturelles nouvellement découvertes dans les pays africains. Enfin, les entreprises françaises doivent avoir la priorité dans l’attribution des contrats dans les ex-colonies. En conséquence, il y a le plus d’actifs dans les domaines de l’approvisionnement, de la finance, le transport, l’énergie et l’agriculture dans les mains des sociétés françaises.
L’élite dirigeante dans chaque pays africain doit remplir ces créances obligatoires sans aucun autre choix. Les dirigeants africains qui refusent sont menacés d’assassinat ou de renversement de leur gouvernement. Au cours des 50 dernières années, on a eu 67 coups d’Etats dans 26 pays africains. 16 de ces 26 pays étaient d’anciennes colonies de la France.
Un exemple est le premier président du Togo Afrique de l’Ouest, Sylvanus Olympio, renversé par un coup d’Etat. Il avait refusé de signer le «Pacte pour la poursuite de la colonisation ». Mais la France a insisté pour que le Togo paie la compensatio pour les infrastructures qui avaient été construites par les Français pendant la période coloniale. La somme équivaut en une année à environ 40 pour cent des ménages du Togo en 1963, obligeant le pays juste indépendant à atteindre rapidement ses limites économiques.
En outre, le nouveau président du Togo a décidé de supprimer et d’imprimer sa propre monnaie nationale, la monnaie coloniale française FCFA. Trois jours après cette décision, le nouveau gouvernement a été renversé par un groupe d’anciens légionnaires étrangers et le Président tué. Le chef des Légionnaires, Gnassingbe Eyadema, a reçu 550 euros de l’ambassade française pour l’attaque, selon le Telegraph britannique. Quatre ans plus tard Eyadema a été promu avec le soutien de Paris, nouveau président du Togo. Il a établi une dictature tyrannique dans ce pays d’Afrique occidentale et est resté au pouvoir jusqu’à sa mort en 2005.
Dans les années suivantes, le gouvernement de Paris a gardé le lien avec les anciens légionnaires pour renverser des gouvernements impopulaires dans ses ex-colonies. Ce fut le cas du premier président de la République centrafricaine, David Dacko, renversé par les anciens membres de la Légion étrangère en 1966.
La même chose est arrivée au Président du Burkina Faso, Maurice Yaméogo, et avec le président du Bénin, Mathieu Kérékou, auteur d’un putsch. Ce fut aussi le cas du premier président de la République du Mali Modiba Keita, qui a lui aussi été victime d’un coup d’Etat par d’ex-légionnaires en 1968.
La raison, quelques années plus tôt, il avait simplement décidé de se séparer de la monnaie coloniale française. »
Efo
En Novembre, 2016 (17:56 PM)Anonyme
En Novembre, 2016 (22:11 PM)Participer à la Discussion