Le maire de Dakar a éludé l'essentiel des questions que lui a posées Me Yérim Thiam. Après les interrogations au fin d'éclairage des avocats de l'État, celles de l'Agent judiciaire de l'État et du procureur de la République, Me Thiam a essuyé des refus du maire de Dakar d'apporter des réponses à la plupart de ses questions.
À la question de savoir comment et quand le président Léopold Sédar Senghor avait créé les fonds politiques, Khalifa Ababacar Sall a répondu que des personnes comme Mamadou Diop sont mieux indiquées pour parler de cela. Mais, il indiqué à l'avocat de la défense que "c'est au niveau des dépenses diverses que ces moyens sont confinés".
D'ailleurs, il a rappelé que quand ce problème s'est posé, il a été voir Mamadou Diop pour discuter de cette affaire. C'est selon lui, ce qui explique pourquoi certaines autorités avaient été citées comme témoins dans cette affaire. "Toutes ces personnes qui étaient au cœur de la gestion des fonds politiques ont été invitées à venir témoigner. En France, les maires de ville n'ont jamais eu ce problème. Cette question a été réglée depuis longtemps. Le problème est que nos collectivités locales ne sont pas politiquement complètement émancipées. L'autorité centrale qu'est le président de la République manifeste toujours le besoin d'avoir le maire de la Ville avec lui", a-t-il indiqué.
Khalifa Sall : "Terminer mon mandat en prison ne surprend personne"
"Quand on m'a nommé en 2009, j'ai connu 18 mois éprouvants. Le président m'avait menacé. J'en avais fait l'annonce à la radio. Donc, terminer mon mandat en prison ne surprend personne. J'ai demandé pourquoi fragiliser les maires et les jeter en prison. Son prédécesseur lui a dit que tous les présidents et responsables politiques connaissent l'existence de ces fonds. L'actuel président qui connait l'existence de ces fonds, m'en a parlé en 2012".
À la fin de ses propos, Me Thiam qui l'avait interpellé de revenir à la charge. "Vous reconnaissez que vous vous êtes fragilisé ?", lui a-t-il demandé. En réplique, le maire de Dakar, lui a répondu que non en ajoutant. "Maître, vous êtes très dangereux". Ce qui a suscité la réaction étouffée du public.
En outre, expliquant combien la ville de Dakar est sollicitée par les personnes démunies, Khalifa Sall a invité le tribunal et les avocats de l'État à se rendre aux locaux de la mairie de la Ville de Dakar. "Si vous venez à la mairie à 13 heures ou à 20 heures, il vous sera possible de voir quelqu'un venir avec sa camionnette portant un cercueil pour vous dire qu'il sollicitait des moyens pour aller inhumer son parent". C'est dire, selon lui, que l'argent des Dakarois est toujours dépensé pour les Dakarois. (…).
"Avant d'arriver à la Ville, tous les Sénégalais étaient au courant de l'existence de ces fonds politiques. Les gens savent que la mairie de Dakar dispose de moyens pour leur venir en aide".
Concernant les mandats, Me Thiam a relevé que ce sont les mêmes provenant du même Gie et la même nature des produits qui ont été déposés depuis plusieurs années. Khalifa Sall lui a signifié que les mandats remis de 1996, à nos jours ont toujours été acceptés par les percepteurs, les maires, les ministres, par les autorités. Idem pour les factures qui, selon lui, sont les mêmes de 1998 à 2003. "C'est le même processus, pour ces crédits-là, c'est le même processus qui a prévalu".
72 Commentaires
Anonyme
En Février, 2018 (14:30 PM)Anonyme
En Février, 2018 (14:47 PM)Anonyme
En Février, 2018 (14:56 PM)la gestion des maires précédent ne peux pas faire objet de procés
pitié khalifa ta défense est médiocre
Anonyme
En Février, 2018 (15:10 PM)La politique est une entreprise financièrement rentable au Sénégal. Le pays est un immense gâteau de chef étoilé à partager entre plus de 300 partis dont 290 vautours n’osant pas voler de leurs propres ailes à une présidentielle car n’ayant ni le quotient électoral, ni la surface financière pour payer la caution, si ce n’est pas le pouvoir qui s’en acquitte à leur place pour berner les masses, astakhfiroullah !, baiser devrais-je dire. Ils se réfugient derrière le nid douillet des coalitions, désertent le terrain politique pour envahir le terrain médiatique et exister par l’unité de bruit ; ni permanence, ni structures, zéro activité. Le récépissé ne sert point à conquérir le suffrage des électeurs, mais c’est un permis de combinazione, de spoliation, de prédation, d’accaparement de ressources sur le dos du Sénégal. La stratégie est simple. Le parti-media dit soutenir l’action du Président de la république en fonction qui lui jette un grand os à ronger rembourré avec fromage : salaire, avantages en nature et espèces garantis durant le mandat.
Si c’est à la veille du premier tour de la présidentielle, il faut faire semblant de se présenter sans en avoir le courage. Aucune consigne et on attend le deuxième tour pour le grand chantage du maître en la matière. Au président sortant qui détient la caisse noire de milliards, il est exigé des frais de campagne. Les soi-disant souteneurs du challenger prétendent que leur soutien est sans condition. De ce fait, ils reçoivent des frais de campagne. Si le challenger passe, c’est le jackpot : rentes assurées durant le mandat du nouvel élu. Le supporter du candidat battu va transhumer par contournement, pour, dit-il, soutenir l’action du Président de la République. Dans tous les cas, les entrepreneurs politiques ne perdent rien de leur investissement et suceront le sang du contribuable sénégalais : salaires, passeport, logement, couverture maladie, parc automobiles, carburant, voyages à l’autre bout du monde. C’est pourquoi les partis yobaléma, altoppé prospèrent. Violence au summum sur le peuple dépouillé ne saurait être plus pernicieuse. Ainsi déguisé, le vol est institutionnalisé et le crime organisé sans porter le nom de camorra ou oser appeler au « legalize it » à propos du yamba de Peter Tosh et du mouvement rastafari. Personne ou peu pour défendre les intérêts supérieurs de la nation orpheline et impunément violée à répétitions sur recommandation juridiquement encadrée. Le seul métier qui vaille est la politique. Inutile de travailler ; point de curriculum-vitae à faire valoir. Le parcours politique prime sur parcours professionnel.
Faites de la politique et toujours de la politique, rien que de la politique, ainsi ventre et bas-ventre sont éternellement satisfaits. Les compétences en politique politicienne payent plus que les compétences pures.
Ah tchim !, tchim mbaye ! transhumance !, appellation d’origine contrôlée de la prostitution politique avec ou sans la carte sanitaire du parti au pouvoir! Et si la proposition de l’ex- Premier Ministre Souleymane Ndéné Ndiaye avait abouti, combien d’hommes politiques, pardon, de bêtes en transhumance à la recherche de pâturages d’abord verts-PS, ensuite bleus-PDS, après marron-beige-APR, voulant goinfrer à tous les râteliers, de Senghor à Diouf, en passant par Wade et Macky, seraient fusillés ?
Rage du pays, les politichiens émergent, l’homo-senegalensis s’immerge et se noie mais quand le peuple se réveillera, le monde des politichiens s’effondrera. Donald Trump ne parlera plus de pays de merde. Le rire du nègre bon banania, comme pendant l’époque coloniale, ne se rappellera plus au bon souvenir de l’homo-africanus, risée du monde.
Tuubé Waalo
Anonyme
En Février, 2018 (15:11 PM)Anonyme
En Février, 2018 (15:13 PM)Anonyme
En Février, 2018 (15:27 PM)Anonyme
En Février, 2018 (15:35 PM)Je souhaite juste que tout le monde se mette ensemble pour trouver une sortie paisible et honorable pour tous et pour le bien du pays.
Anonyme
En Février, 2018 (15:36 PM)Anonyme
En Février, 2018 (15:45 PM)Peundeul
En Février, 2018 (15:45 PM)Tiey langue de molière c'est comme ça que je comprends la fragilisation dont parle maître Thiam , qui dit mieux !
Anonyme
En Février, 2018 (15:59 PM)Maa
En Février, 2018 (16:00 PM)Anonyme
En Février, 2018 (16:43 PM)Anonyme
En Février, 2018 (16:43 PM)Anonyme
En Février, 2018 (16:43 PM)D’avange dans le vol organisé. Il est comme un
Donald Trump.
Anonyme
En Février, 2018 (16:43 PM)D’avange dans le vol organisé. Il est comme un
Donald Trump.
Anonyme
En Février, 2018 (16:43 PM)D’avange dans le vol organisé. Il est comme un
Donald Trump.
Anonyme
En Février, 2018 (16:43 PM)Anonyme
En Février, 2018 (16:43 PM)Hamid Ly
En Février, 2018 (17:08 PM)Anonyme
En Février, 2018 (17:09 PM)Anonyme
En Février, 2018 (17:17 PM)Anonyme
En Février, 2018 (17:23 PM)Anonyme
En Février, 2018 (17:37 PM)Loverman
En Février, 2018 (17:42 PM)Anonyme
En Février, 2018 (17:47 PM)Anonyme
En Février, 2018 (18:11 PM)Anonyme
En Février, 2018 (18:55 PM)Anonyme
En Février, 2018 (19:02 PM)Anonyme
En Février, 2018 (19:02 PM)Anonyme
En Février, 2018 (19:02 PM)Anonyme
En Février, 2018 (19:02 PM)Anonyme
En Février, 2018 (20:02 PM)Anonyme
En Février, 2018 (20:27 PM)Anonyme
En Février, 2018 (20:33 PM)LA TIDJANIA C'EST LA VERTU AVANT TOUT FUMIER!
Anonyme
En Février, 2018 (20:46 PM)Africando
En Février, 2018 (22:33 PM)Piment
En Février, 2018 (00:02 AM)Piment
En Février, 2018 (00:02 AM)Piment
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En Février, 2018 (00:02 AM)Anonyme
En Février, 2018 (00:28 AM)Anonyme
En Février, 2018 (00:28 AM)Anonyme
En Février, 2018 (08:12 AM)La politique est une entreprise financièrement rentable au Sénégal. Le pays est un immense gâteau de chef étoilé à partager entre plus de 300 partis dont 290 vautours n’osant pas voler de leurs propres ailes à une présidentielle car n’ayant ni le quotient électoral, ni la surface financière pour payer la caution, si ce n’est pas le pouvoir qui s’en acquitte à leur place pour berner les masses, astakhfiroullah !, baiser devrais-je dire. Ils se réfugient derrière le nid douillet des coalitions, désertent le terrain politique pour envahir le terrain médiatique et exister par l’unité de bruit ; ni permanence, ni structures, zéro activité. Le récépissé ne sert point à conquérir le suffrage des électeurs, mais c’est un permis de combinazione, de spoliation, de prédation, d’accaparement de ressources sur le dos du Sénégal. La stratégie est simple. Le parti-media dit soutenir l’action du Président de la république en fonction qui lui jette un grand os à ronger rembourré avec fromage : salaire, avantages en nature et espèces garantis durant le mandat.
Si c’est à la veille du premier tour de la présidentielle, il faut faire semblant de se présenter sans en avoir le courage. Aucune consigne et on attend le deuxième tour pour le grand chantage du maître en la matière. Au président sortant qui détient la caisse noire de milliards, il est exigé des frais de campagne. Les soi-disant souteneurs du challenger prétendent que leur soutien est sans condition. De ce fait, ils reçoivent des frais de campagne. Si le challenger passe, c’est le jackpot : rentes assurées durant le mandat du nouvel élu. Le supporter du candidat battu va transhumer par contournement, pour, dit-il, soutenir l’action du Président de la République. Dans tous les cas, les entrepreneurs politiques ne perdent rien de leur investissement et suceront le sang du contribuable sénégalais : salaires, passeport, logement, couverture maladie, parc automobiles, carburant, voyages à l’autre bout du monde. C’est pourquoi les partis yobaléma, altoppé prospèrent. Violence au summum sur le peuple dépouillé ne saurait être plus pernicieuse. Ainsi déguisé, le vol est institutionnalisé et le crime organisé sans porter le nom de camorra ou oser appeler au « legalize it » à propos du yamba de Peter Tosh et du mouvement rastafari. Personne ou peu pour défendre les intérêts supérieurs de la nation orpheline et impunément violée à répétitions sur recommandation juridiquement encadrée. Le seul métier qui vaille est la politique. Inutile de travailler ; point de curriculum-vitae à faire valoir. Le parcours politique prime sur parcours professionnel.
Faites de la politique et toujours de la politique, rien que de la politique, ainsi ventre et bas-ventre sont éternellement satisfaits. Les compétences en politique politicienne payent plus que les compétences pures.
Ah tchim !, tchim mbaye ! transhumance !, appellation d’origine contrôlée de la prostitution politique dans le maquis avec ou sans la carte sanitaire du parti au pouvoir! Et si la proposition de l’ex- Premier Ministre Souleymane Ndéné Ndiaye avait abouti, combien d’hommes politiques, pardon, de bêtes en transhumance à la recherche de pâturages d’abord verts-PS, ensuite bleus-PDS, après marron-beige-APR, voulant goinfrer à tous les râteliers, de Senghor à Diouf, en passant par Wade et Macky, seraient fusillés ?
Rage du pays, les politichiens émergent, l’homo-senegalensis s’immerge et se noie mais quand le peuple se réveillera, le monde des politichiens s’effondrera. Donald Trump ne parlera plus de pays de merde. Le rire du nègre bon banania, comme pendant l’époque coloniale, ne se rappellera plus au bon souvenir de l’homo-africanus, risée du monde.
Tuubé Waalo
Anonyme
En Février, 2018 (08:18 AM)Anonyme
En Février, 2018 (08:38 AM)c'est simplement un petit voleur aux allures de politiciens
Anonyme
En Février, 2018 (09:20 AM)Anonyme
En Février, 2018 (10:57 AM)Anonyme
En Février, 2018 (11:18 AM)Participer à la Discussion