Alors que les « Panama Papers » épinglent des proches de Marine Le Pen, les révélations du Consortium international des journalistes d’investigation étayent également les soupçons de fraude fiscale à l’encontre de son père, Jean-Marie Le Pen.
Voilà plusieurs mois que le parquet national financier tente de remonter la piste du magot de Jean-Marie Le Pen. Les magistrats connaissent l'existence de Balerton marketing, une société-écran dont Gérald Gérin, le majordome de Jean-Marie Le Pen, est l'ayant droit. Cachée aux îles Vierges, elle a par le passé utilisé les services du cabinet panaméen Mossak Fonseca. Les « Panama Papers » en attestent.
Balerton marketing est créditée de plus de 2 millions d'euros. Une fortune constituée d'argent liquide, de titres, de lingots et de pièces d'or, le tout protégé par une opacité parfaitement organisé.
Et si la véritable identité du bénéficiaire de ce magot reste inconnue, la justice estime crédible le fait qu'il pourrait s'agir d'une partie du patrimoine de Jean-Marie Le Pen. Pour preuve : les magistrats ont découvert qu'une partie de ces fonds provient d'une banque suisse qui avait hébergé la fortune du cimentier Hubert Lambert dont Jean-Marie Le Pen a été l'héritier.
Pour l'heure, le fondateur du Front national nie être impliqué dans le scandale des « Panama Papers ». Ce n'est pas mon argent, plaide-t-il. Gérald Gérin, son majordome, c'est Gérald Gérin. Lui, c'est lui. Et Jean-Marie Le Pen promet d'attaquer en diffamation tous ceux qui diront le contraire.
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