Ça ne marche pas comme l’on s’y attendait à la Commission d’Instruction de la Cour de Répression de l’Enrichissement illicite (Crei). Selon L'Observateur, la procédure traîne et d’autres vérités éclatent au fil des jours, semaines et mois. Une situation née de la conjonction de nombre de « nouveautés » dans le dossier.
En effet, depuis l’inculpation et le placement sous mandat du dépôt de Karim Wade et de six (6) de ses présumés complices, le 17 avril 2013, l’audition sur le fond du dossier de ces derniers tarde à se faire. Pourtant, la Commission d’instruction ne manque pas de matière. Car il relève d’informations recoupées à différents niveaux que plusieurs missions à l’étranger ont été commanditées en vue d’élucider certains points de la procédure d’enquête préliminaire élaborée par les services de la Section de recherches de la gendarmerie nationale de Colobane.
Les fruits de ces voyages seraient non négligeables, même s’ils n’établissent pas encore directement la culpabilité de qui que ce soit parmi tous les prévenus dans cette affaire. L’on confie tout simplement que les pistes ont été défrichées par les magistrats investigateurs. Ce qui a permis de collecter quelques données nouvelles à joindre aux résultats des enquêtes menées par les pandores.
L’une des raisons qui expliquent le retard accusé dans la convocation de Karim Wade et compagnie par la Commission d’instruction est liée au sentiment des membres de la Commission. Certaines qualifications d’infraction ont été revues par la Commission d’instruction, tellement les accusations à l’encontre des prévenus ont été jugées « légères » et ne permettent de retenir aucun grief fiable pour instruire.
En sus d’éléments nouveaux qui ont retardé le face-à-face de Karim Wade avec les magistrats instructeurs, il y a aussi des soucis d’ordre sécuritaire. Des mesures de sécurité exceptionnelles sont requises par les autorités de la Crei pour accompagner les sorties envisagées, sous forme d’ordre d’extraction, des pensionnaires de la Maison d’Arrêt et de Correction de Rebeuss dont les affaires sont traitées par la Commission dirigée par le juge Cheikh Tidiane Bitèye.
26 Commentaires
Mame Mor
En Juillet, 2013 (11:17 AM)Juliooo
En Juillet, 2013 (11:18 AM)La Verite
En Juillet, 2013 (11:21 AM)QU ON ARRTE DE NOUS MENTIR ET QU ON COMMENCE A TRAVAILLER BANDE D INCAPABLE , MENTEUR
Vraie
En Juillet, 2013 (11:26 AM)King
En Juillet, 2013 (11:38 AM)Aftu
En Juillet, 2013 (11:39 AM)Reply_author
En Mai, 2024 (16:47 PM)Kakou
En Juillet, 2013 (11:43 AM)...........Mdrrr
Diop
En Juillet, 2013 (11:53 AM)Diop
En Juillet, 2013 (12:02 PM)Karim president amine
Gouvernement kébatou rèk
Le Cytoyen
En Juillet, 2013 (12:18 PM)Mimi
En Juillet, 2013 (12:18 PM)True
En Juillet, 2013 (12:19 PM)Mia
En Juillet, 2013 (13:55 PM)Ptjmkdr
En Juillet, 2013 (14:17 PM)Taf
En Juillet, 2013 (14:47 PM)Golf
En Juillet, 2013 (15:13 PM)Reply_author
En Mai, 2024 (08:43 AM)danger pour le pays
Neymar
En Juillet, 2013 (15:28 PM)Okf
En Juillet, 2013 (17:29 PM)Ba2
En Juillet, 2013 (17:45 PM)Mane Moussa
En Juillet, 2013 (17:51 PM)Dank Fananal
En Juillet, 2013 (18:12 PM)Tous Des Voleurs
En Juillet, 2013 (18:34 PM)Imprimer2 Envoyer cette pagePartager
FRANCE / JUSTICE - Article publié le : lundi 01 juillet 2013 à 18:07 - Dernière modification le : mardi 02 juillet 2013 à 16:46
Biens mal acquis: la société-écran qui servait de cagnotte en France à Sassou Nguesso
Le président congolais Denis Sassou Nguesso à l'Elysée, le 9 avril 2013.
AFP/Bertrand Langlois
Par Claire Arsenault
En France, les juges chargés de l’enquête sur les biens mal acquis viennent de mettre au jour un système qui permettait au président du Congo-Brazzaville, Denis Sassou Nguesso et à sa famille d’accumuler les richesses. Des plaintes déposées en France en 2007 par plusieurs associations ciblent également les Bongo du Gabon, ainsi que Teodoro Obiang Nguema et son fils Teodorin, rappelle ce 1er juillet, le quotidien Le Parisien.
Rien ne distingue a priori la société Franck Export de ses voisines établies dans la zone de fret de l’aéroport d’Orly, à proximité de Paris. Spécialisée dans le transport et l’entreposage de marchandises depuis 1996, l’entreprise au modeste capital de 7 622 euros et au chiffre d’affaires de 3,5 millions d’euros en 2011, n’emploie que neuf personnes si on en croit sa fiche disponible sur Internet. Pourtant, derrière cette banale façade, les juges d’instruction Roger Le Loire et René Grouman ont découvert tout un système qui servait de « tirelire » au président congolais Denis Sassou Nguesso et à sa famille.
À guichet ouvert
L’enquête sur les biens mal acquis, ouverte en 2010, révèle donc un système qui permettait à Denis Sassou Nguesso et à son entourage de « se constituer un patrimoine monumental et assurer leur train de vie », explique Le Parisien. Ainsi les enquêteurs ont trouvé la trace de 9 millions d’euros, en provenance directe de la Direction du Trésor de la République du Gabon, qui ont transité sur les comptes de Franck Export entre 2005 et 2011.
Mais ce n’est pas tout. En épluchant les livres de compte de Franck Export, les policiers ont aussi trouvé des factures à hauteur de 2,5 millions d’euros qui étaient réglées par « des entrepreneurs bien connus au Congo, Serge Mouyi et Fidèle Ondouo » pour le bénéfice du clan Nguesso. En fait, la société Franck Export remplissait en quelque sorte le rôle de guichet ouvert pour le président congolais et les siens : entre 2005 et 2009, ce sont 1,2 million d’euros qui ont été distribués en liquide à la famille et aux amis de Denis Sassou Nguesso.
Si tous ces mouvements de fonds intriguent au plus haut point les enquêteurs, le gérant de Franck Export a quant à lui une explication bien simple. « De par ma situation privilégiée avec la présidence du Congo, je suis amené à effectuer des achats dont je ne peux garantir ou attribuer le devenir », a ainsi déclaré Franco Cantafio alors qu’il était interrogé en février 2013. Dont acte : lui, il gère, et eux se servent…
100 euros de commission
Le procédé est bien rodé, comme le relate Le Parisien. « Il s’agit d’un service que j’ai facturé sur instruction de la résidence pour transférer de l’argent à certains membres de la famille Sassou. Ayant des fonds appartenant à la présidence, des factures me sont envoyées, que l’on me demande de régler. Je prends une commission de 100 euros par opération », précise encore complaisamment le gérant.
Les premières plaintes qui interviennent dès 2007 dans ce qui devient l’affaire des biens mal acquis ne feront pas cesser pour autant ces opérations frauduleuses. Quant à Franco Cantafio, le gérant, il reconnaît ne s’être jamais posé de question sur l’origine des fonds qui transitaient par sa société. « Je recevais des fonds provenant de telle structure, c’est tout. Je n’ai pas les moyens de vérifier quoi que ce soit », s’est-il contenté de dire aux enquêteurs. Les magistrats n’ont manifestement pas été convaincus et ils l’ont mis en examen pour « complicité de blanchiment de détournement de fonds publics ». À ce jour, rapporte Le Parisien, l’avocat de Denis Sassou Nguesso en France n’a pas souhaité réagir.
Pour Jean Merckaert de l’association Sherpa, la première à avoir porté plainte dans cette affaire, les éléments rassemblés par les juges constituent une étape importante dans l’établissement de la vérité. « C’est une des premières fois, constate-t-il, qu’on découvre le mode opératoire et l’origine du financement du patrimoine constitué en France par le président Sassou Nguesso ». Le seul précédent concernait le paiement d’une Mercedes acquise par Pascaline Bongo, la fille du président décédé Omar Bongo, grâce à des chèques émis par la paierie du Gabon, dont le compte était à la Banque centrale de France. « On pourrait encore trouver, pense Jean Merckaert, plusieurs entreprises en France qui jouent le rôle de tirelire comme l’a fait la société Franck Export. »
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Xman
En Juillet, 2013 (21:04 PM)Wakh Deuge Rék
En Juillet, 2013 (21:53 PM)Bra
En Juillet, 2013 (23:07 PM)Astou Diop
En Juillet, 2013 (10:34 AM)Participer à la Discussion