L’audience solennelle de rentrée des cours et tribunaux pour l’année judiciaire 2019-2020 a démarré à la Cour suprême. Prononçant son discours sur le thème : « La lutte contre le terrorisme, un défi pour les Etats africains », Cheikh Ahmed Tidiane Coulibaly a soutenu que « le terrorisme est un état d’esprit avant d’être un action ». Selon le procureur général près la Cour suprême, l’adoption de mesures visant à éliminer les conditions à sa propagation est réclamée. « Il est impossible de vaincre le terrorisme sans cohésion sociale », a-t-il affirmé.
Le magistrat a fait savoir que le phénomène est une menace pour la paix la sécurité mondiale. De ce fait, il faut rompre avec la mal gouvernance qui gangrène la société. Il signale qu’il est primordial d’investir sur l’éducation. Laquelle, dit-il, peut freiner la prolifération des idéologies et à l’extrémisme violent. A l’en croire, toute personne a la liberté de pensée, de croyances ou de religion. Mais, la justice doit faire son travail.
« La lutte contre le terrorisme exige une attitude irréprochable »
Cheikh Ahmed Tidiane Coulibaly a renseigné que la lutte contre le terrorisme exige une attitude irréprochable dans l’exercice de la mission des acteurs de la justice. Mais, l’incompétence à des niveaux essentiels, la corruption entre autres sont des blocages dans l’éradication de ce fléau. « Avec la menace tentaculaire de ce phénomène dynamique, l’instrumentalisation de la justice favorise l’injustice. Le législateur doit être attentif et réactif », a laissé entendre le procureur général près la Cour suprême. Ceci, avant de solliciter la mise en place d’une brigade nationale de lutte contre le terrorisme.
La cérémonie est présidée par le Président de la République et président du Conseil supérieur de la magistrature (Csm), Macky Sall.
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