Les États-Unis ont annoncé mercredi des sanctions visant des entreprises et des responsables chinois accusés de contribuer à la "militarisation" de la mer de Chine méridionale.
Ces sanctions s'inscrivent dans la nouvelle politique renforcée annoncée mi-juillet par le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo pour lutter contre les revendications "illégales" de Pékin en mer de Chine méridionale, sur fond d'escalade des tensions sans précédent entre les deux grandes puissances.
Dans un communiqué, le secrétaire d'État a menacé de continuer à "prendre des mesures tant que Pékin ne cessera pas d'avoir un comportement coercitif en mer de Chine méridionale". "Nous continuerons à soutenir nos alliés et partenaires dans leur résistance à ces activités déstabilisatrices", a-t-il assuré.
D'une part, le département d'État devait commencer dès ce mercredi à priver de visa américain tout ressortissant chinois qui contribue à "l'assèchement à grande échelle, la construction ou la militarisation" d'îlots artificiels disputés considérés comme des postes avancés en mer de Chine méridionale. Sont aussi visés ceux qui participent à "l'utilisation par la République populaire de Chine de la coercition contre des personnes du Sud-Est asiatique pour entraver leur accès aux ressources offshore".
Ces personnes et les membres de leur famille "ne pourront désormais plus entrer aux États-Unis", a expliqué le secrétaire d'État.
D'autre part, le département américain du Commerce a ajouté pour les mêmes raisons 24 sociétés publiques chinoises à sa liste noire, dont plusieurs subsidiaires de la China Communications Construction Company. Elles sont accusés d'aider l'armée chinoise à militariser ces îlots.
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