James Comey, limogé par Donald Trump, a reconnu que de “véritables négligences” avaient été commises par la police fédérale au début de l’enquête.
L’ex-directeur du FBI James Comey a admis ce dimanche 15 décembre que de “véritables négligences” avaient été commises par la police fédérale au début de l’enquête sur l’ingérence de la Russie dans l’élection présidentielle de 2016 aux États-Unis.
Donald Trump, qui avait limogé ce responsable en 2017, a immédiatement suggéré qu’il pourrait être condamné à une peine de “plusieurs années” de prison. “Où sont les excuses qu’il me doit, à moi et aux autres?”, a tweeté le président américain.
James Comey a toujours défendu le FBI contre les attaques du président des États-Unis.
Mais ce dimanche, il a concédé que Carter Page, un conseiller pour la politique étrangère de l’équipe de campagne du candidat Trump en 2016, rapidement mis en cause dans l’enquête ouverte par la police fédérale sur l’ingérence russe, avait été traité de manière injuste.
Dans une interview à la chaîne Fox News, il a estimé que le mandat de FBI pour le surveiller, qu’il avait signé, contenait des “erreurs significatives”. “Il y a eu de véritables négligences, 17 choses auraient dû être dans les mandats, ou au moins auraient dû être évoquées et qualifiées différemment”, a-t-il dit.
Ces erreurs sont détaillées dans un rapport de l’inspecteur général du ministère de la Justice publié le 9 décembre. Ce document rejette toute arrière-pensée politique de la part du FBI dans l’ouverture de l’enquête, mais souligne les “erreurs et omissions” commises par certains agents quand ils ont demandé à la justice un feu vert pour placer sur écoute Carter Page.
“Donc maintenant Comey avoue qu’il avait tort. Ouah, mais il ne le fait que parce qu’il a été pris la main dans le sac”, a fustigé le président américain sur Twitter.
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