Le milliardaire Donald Trump est devenu mardi 3 mai le candidat probable du parti républicain à la présidentielle de novembre. Son dernier adversaire de poids, le sénateur du Texas Ted Cruz, a annoncé son retrait de la course.
Avec notre correspondante à Washington, Anne-Marie Capomaccio
L’abandon de Ted Cruz a le mérite d’éclaircir la course dans le camp républicain. On ne voit pas désormais ce qui pourra empêcher Donald Trump d’être investi candidat du parti.
Il reste encore 9 primaires qui vont se dérouler jusqu’au 7 juin, et le candidat Trump doit encore obtenir un peu plus de 200 délégués pour arriver à son but. Un but désormais à portée de main, puisque le milliardaire n’a plus vraiment d’adversaire.
Dans son discours de mardi soir, Ted Cruz, qui suspend sa campagne, n’a pas cité Donald Trump. Il n’a pas dit un mot sur la campagne qui était devenue encore plus agressive que d’habitude, si c’est possible. Ted Cruz a simplement reconnu qu’après cet échec dans l’Indiana la victoire était impossible. Personne n’avait anticipé sa décision.
Ce que l’on attend à présent est la réaction du parti républicain. L’état-major n’a toujours pas réussi à adopter une position consensuelle face au bulldozer Trump. Et l’opposition au milliardaire, en interne, est encore forte. Mais on ne voit pas comment le mouvement va pouvoir aller contre des électeurs, nombreux, qui portent Donald Trump, depuis le début de sa campagne. Le président de la formation appelait des mardi soir à l’unité.
Dans le camp démocrate, c’est Bernie Sanders qui est donné vainqueur dans la primaire de l'Indiana, selon les projections de plusieurs chaines de télévision américaine. Mais Hillary Clinton garde une très confortable avance dans la course à l'investiture du parti.
1 Commentaires
Vive L'afrique
En Mai, 2016 (08:50 AM)PS: Je suis insensible aux insultes donc ne gaspillez pas votre énergie à le faire : "l'art de réussir dans la vie c'est d'éviter les combats inutiles" je m'applique cette philosophie
Bonne journée !
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