Sven Mary n'a pas été dans la demi-mesure quand il a dû qualifier Salah Abdeslam, son client, dans un entretien à Libération. "C'est un petit con de Molenbeek issu de la petite criminalité, plutôt un suiveur qu'un meneur. Il a l'intelligence d'un cendrier vide, il est d'une abyssale vacuité", a-t-il déclaré. Mais pourquoi tenir de tels propos? Le pénaliste s'est expliqué dans La Libre. La formule se veut volontairement choquante. Sven Mary assume totalement ses propos à un journaliste de Libération. Il avait même prévenu Salah Abdeslam.
En accord avec Abdeslam "Si j'avais dit au journaliste de Libération qui m'a interviewé il y a dix jours que Salah Abdeslam n'avait ni la tête, ni les épaules pour avoir imaginé, préparé, organisé les attentats scandaleux de Paris, la formule n'aurait pas percuté", explique-til à La Libre. "J'ai donc averti mon client, qui a marqué son accord, que j'allais utiliser une formule choc pour faire passer notre message commun. D'où ces quelques images bien senties."
"J'assume" La formule a toutefois de quoi faire grincer des dents, certains accusant l'avocat d'avoir humilié son client. Mais c'était le prix à payer selon Sven Mary pour faire comprendre que Salah Abdeslam n'est pas la tête pensante qu'on présente. "J'assume, nous assumons ce que j'ai dit dans cette interview. C'était une façon spectaculaire de dire que M. Abdeslam ne peut être le concepteur des attentats et que j'attends toujours qu'on avance des éléments montrant qu'il pouvait l'être ou qu'il l'a été."
2 Commentaires
Anonyme
En Avril, 2016 (17:14 PM)Anonyme
En Avril, 2016 (17:42 PM)Participer à la Discussion