La présidente de la Halde Jeanette Bougrab pourrait faire son entrée dans le gouvernement.
Les heures des secrétaires d'Etat Rama Yade et de Fadela Amara dans l'équipe de François Fillon sont comptées. Ce pourrait être l'une des surprises du jour. Ces deux figures de la diversité, stars du début du quinquennat, pourraient être déchues trois ans et demi plus tard. La secrétaire d'Etat à la Ville Fadela Amara a déjà fait ses cartons depuis que son ami Jean-Louis Borloo a échoué dans la course à Matignon. L'ex-présidente du mouvement Ni putes, ni soumises, s'est singularisée en traitant son "patron" de "bourgeois de la Sarthe". Une phrase que François Fillon n'a pas supporté. Logique. En fait le torchon brûle entre le Premier ministre et l'ex-représentante de la gauche associative depuis longtemps. François Fillon a bloqué le plan de rénovation urbaine concocté par Fadela Amara. Sauvée in-extrémis en 2009 et même au printemps après les régionales, le départ de la secrétaire d'Etat à la Ville ne fait plus aucun doute.
Le cas Rama Yade est plus compliqué. La très populaire secrétaire d'Etat aux Sports, très active dans les médias depuis la sortie de son livre (Lettre à la jeunesse), est l'autre figure de la diversité. D'origine sénégalaise, membre de l'UMP, élue au conseil régional d'Ile-de-France, Rama Yade fait régulièrement parler d'elle avec son franc-parler. L'an passé, elle s'est fait remarquer en critiquant la promotion à l'Epad de Jean Sarkozy avant de corriger ses propos. Récemment encore, elle a pris ses distances avec le discours controversé du Président prononcé à Dakar en 2007. Promue par Nicolas Sarkozy, Rama Yade l'a beaucoup... déçu. Y compris aux sports, son domaine de prédilection. Il n'a pas non plus été convaincu par son livre. Rama Yade ne peut pas non plus compter sur le soutien de François Fillon qui n'aime pas et le répète avoir "des stars dans son gouvernement".
Si Rama Yade et Fadela Amara sont congédiées, une autre personnalité issue de la diversité a les faveurs de l'exécutif pour les remplacer. Il s'agit de Jeannette Bougrab, présidente de la Halde. Conseillère d'Etat, cette fille de harki fut membre de la direction de l'UMP jusqu'en 2007. Elle avait échoué cette année-là aux législatives à Paris. Elle est très appréciée et par Nicolas Sarkozy et par François Fillon. Au moment où l'ouverture à gauche se ferme avec le départ de Bernard Kouchner, le Président tient à sauver la diversté qui fut l'une des marques des deux premiers gouvernements Fillon.
6 Commentaires
Broubra
En Novembre, 2010 (15:30 PM)X
En Novembre, 2010 (15:31 PM)Lady Dah
En Novembre, 2010 (15:37 PM)Moise
En Novembre, 2010 (15:42 PM)alors qu est le senegal en a a voire
vous serez tjrs des ignares
si vous n avez rien a commenter prkoi vous ne la fermez pas
Kinnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnneee
En Novembre, 2010 (16:50 PM)Bourbadjollof
En Novembre, 2010 (19:05 PM)Participer à la Discussion