Chassé par la grande porte, il se faufile par la petite…
Ceux qui pensaient que Voldemort avait définitivement enterré son projet de succession monarchique ont vite fait de déchanter. Il est vraiment têtu, notre bien aimé président qui n’a toujours pas retenu la leçon du 22 mars dernier. Après les parodies funéraires et judiciaires de ces derniers jours, voilà qu’Abdoulaye Wade s’entête une fois de plus à vouloir imposer son fils aux Sénégalais qui lui ont clairement signifié qu’ils ne voulaient pas de lui dans les Institutions de la République. A analyser la situation de près, il y a de quoi être révolté par cette nomination du fils dans le gouvernement. A vrai dire, Voldemort n’a rien à « foutre » de la volonté populaire. Encore un autre signe de désaveu de la souveraineté nationale, après l’insulte qu’il vient d’administrer aux magistrats vendredi dernier en « cassant » la décision de justice qui condamnait à trois ans les nervis du Fou du Roi. Que toutes les personnes qui se sont mobilisées le 22 mars dernier restent sur leurs gardes parce qu’Abdoulaye Wade épuisera toutes les voies et recours possibles et impossibles pour parachuter son fils à la tête du Sénégal. Que personne ne s’y méprenne, le père et le fils pensent que c’est encore possible. Ils peuvent encore rêver.
« A raser les ânes, on perd son savon et son temps »
Les urnes chassent le Petit Prince par la grande porte, le Père le fait revenir par la « fenêtre », en lui accordant une promotion. Parmi tous les perdants du 22 mars, Karim Wade est le seul à être gratifié d’avoir essuyé le pire des revers jamais administré à un homme politique, encore faut-il qu’il comprenne quelque chose à la politique. Ce n’est pas en changeant de gouvernement toutes les semaines que l’on va régler les problèmes auxquels les citoyens sont confrontés. Abdoulaye Wade aime créer des événements, juste pour distraire l’opinion, c’est son domaine de prédilection. C’est aussi son boulot et il le fait avec brio. Au lieu d’exiger de son fils qu’il éclaire notre lanterne sur les chantiers de l’Anoci que les Sénégalais auditeront tôt ou tard, au lieu de laver l’honneur sali de notre République à propos des milliards de Korhogo, Abdoulaye Wade et son fils continuent à jouer au chat et à la souris avec les Sénégalais qui les attendent au tournant. Il est temps d’envisager d’autres moyens de lutte contre la monarchie rampante, étant donné que le père et le fils comptent fouler au pied la volonté populaire et les lois de la République. Cette initiative à la limite satanique, ne peut que causer des troubles à l’ordre public, étant donné que nous ne comptons pas leur faciliter la tâche. Le sacre du prince Karim n’aura pas lieu, en aucun cas, malgré tout le tapage médiatique et l’entêtement de Voldemort à vouloir réécrire l’histoire du Sénégal. Nous ne voulons pas de votre fils, ni à la mairie de Dakar, encore moins au gouvernement. Et nous pensions avoir été clairs le 22 mars dernier. De toute évidence, après le scandale de la nébuleuse Anoci, confier un ministère à Karim Wade revient à offrir écran plasma à Yandé Codou Sène. Pourvu qu’elle sache quoi en faire…
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