Une Américaine accuse la compagnie aérienne Southwest Airlines de non assistance à personne en danger après avoir été contrainte de couper son téléphone alors qu'elle venait de recevoir le plus terrible des messages.
Pour Karen Momsen-Evers, ce trajet de deux heures entre la Nouvelle-Orléans et le Milwaukee a été le plus long et le plus pénible de toute sa vie. Alors qu'elle était sur le point de décoller, cette Américaine a reçu un sms très inquiétant de la part de son mari. "Karen, pardonne-moi pour ce que je vais faire. Je vais me suicider", était-il inscrit.
Un message qui a mis la quinquagénaire dans tous ses états.
Pour Karen Momsen-Evers, ce trajet de deux heures entre la Nouvelle-Orléans et le Milwaukee a été le plus long et le plus pénible de toute sa vie. Alors qu'elle était sur le point de décoller, cette Américaine a reçu un sms très inquiétant de la part de son mari. "Karen, pardonne-moi pour ce que je vais faire. Je vais me suicider", était-il inscrit.
Un message qui a mis la quinquagénaire dans tous ses états.
Celle-ci a immédiatement tenté de joindre son époux pour le dissuader de commettre l'irréparable mais un steward lui a pris son téléphone et lui a demandé de l'éteindre pour le décollage.
"Je lui ai expliqué que la situation était grave", explique-t-elle. "Il m'a dit que les règles étaient les règles et il a refusé de prévenir les pilotes. Il a dit qu'il ne pouvait rien faire. Je l'ai supplié d'appeler quelqu'un. Je voulais qu'on essaie de le sauver". Mais ses supplications auront été vaines et c'est avec une angoisse permanente et des larmes plein les yeux que Karen a voyagé.
Ce n'est que deux heures plus tard au moment de l'atterrissage que karen a pu contacter la police. À son retour chez elle, les policiers l'attendaient pour lui annoncer la terrible nouvelle. Son mari était bel et bien passé à l'acte.
"Je lui ai expliqué que la situation était grave", explique-t-elle. "Il m'a dit que les règles étaient les règles et il a refusé de prévenir les pilotes. Il a dit qu'il ne pouvait rien faire. Je l'ai supplié d'appeler quelqu'un. Je voulais qu'on essaie de le sauver". Mais ses supplications auront été vaines et c'est avec une angoisse permanente et des larmes plein les yeux que Karen a voyagé.
Ce n'est que deux heures plus tard au moment de l'atterrissage que karen a pu contacter la police. À son retour chez elle, les policiers l'attendaient pour lui annoncer la terrible nouvelle. Son mari était bel et bien passé à l'acte.
Déchirée par la culpabilité et scandalisée par la réaction de la compagnie aérienne, Karen réclame désormais des réponses. "Je vais me coucher en me demandant si j'aurais pu le sauver", déplore-t-elle.
De son côté, la compagnie aérienne assure que le steward en question a agi conformément aux procédures de sécurité. "Notre personnel est responsable des procédures de sécurité au décollage et à l'atterrissage. Et il y avait plus d'une centaine de passagers à bord", a déclaré un porte-parole de Southwest Airlines qui précise que les pilotes n'ont pas été informés. "Les stewards sont formés pour avertir les pilotes en cas d'urgence. Cela n'était pas le cas ici. Encore une fois, nous tenons à exprimer notre sympathie à Mme Evans et à sa famille qui vivent des moments difficiles".
De son côté, la compagnie aérienne assure que le steward en question a agi conformément aux procédures de sécurité. "Notre personnel est responsable des procédures de sécurité au décollage et à l'atterrissage. Et il y avait plus d'une centaine de passagers à bord", a déclaré un porte-parole de Southwest Airlines qui précise que les pilotes n'ont pas été informés. "Les stewards sont formés pour avertir les pilotes en cas d'urgence. Cela n'était pas le cas ici. Encore une fois, nous tenons à exprimer notre sympathie à Mme Evans et à sa famille qui vivent des moments difficiles".
2 Commentaires
Témoin Apolitique
En Mai, 2015 (11:55 AM)Anonyme
En Mai, 2015 (15:59 PM)Participer à la Discussion