La dirigeante birmane Aung San Suu Kyi, arrêtée lundi lors d'un coup d'Etat, a exhorté la population à "ne pas accepter" ce putsh militaire, d'après une lettre diffusée sur les réseaux sociaux par son parti.
Alors que les rumeurs de coup d'Etat se renforçaient dans le pays ces derniers jours, la cheffe de facto du gouvernement civil "a laissé ce message au peuple", a expliqué sur Facebook Win Htein, le président de son parti, la Ligue nationale pour la démocratie. L'armée a proclamé l'état d'urgence pour un an et placé ses généraux aux principaux postes.
L’Europe “condamne fermement”
Le président du Conseil européen, Charles Michel, “fermement” condamné dans un tweet le coup d’Etat perpétré lundi en Birmanie par l’armée et réclamé la libération de “tous ceux qui ont été illégalement détenus”. “Je condamne fermement le coup d’État en Birmanie et appelle les militaires à libérer tous ceux qui ont été illégalement détenus lors de raids à travers le pays. Le résultat des élections doit être respecté et le processus démocratique doit être rétabli”, a écrit M. Michel.
0 Commentaires
Participer à la Discussion