La piste islamiste est pour l’instant privilégiée. Les condamnations de cet acte ignoble se sont multipliées partout à travers le monde.
Dahab - La police égyptienne a arrêté hier dix personnes soupçonnées d’implication dans le triple attentat qui a frappé, la veille, la ville touristique de Dahab sur la mer Rouge, tuant 18 personnes dont des étrangers. Les attentats de Dahab, les troisièmes qui frappent la péninsule égyptienne du Sinaï en 18 mois, ont continué de susciter des condamnations internationales et dans la région où les radicaux du mouvement palestinien Hamas et les Frères musulmans égyptiens les ont aussi dénoncés. Dix Egyptiens ont été arrêtés et devront être interrogés dans le cadre de l’enquête sur ces attaques, selon des sources de sécurité. Trois des suspects, originaires du Caire, sont des informaticiens arrivés à Dahab à la veille des attentats et qui l’ont quitté moins d’une heure plus tard.
Ils ont été arrêtés à un barrage des forces de l’ordre, portant de faux papiers d’identité et l’un d’eux était blessé au nez.
Douze Egyptiens et six étrangers, dont un Suisse, un Russe, une Libanaise et un enfant allemand de cinq ans, ont été tués dans le triple attentat qui a secoué la ville balnéaire de Dahab, très fréquentée par les touristes, a indiqué une source de sécurité, faisant état de 62 blessés. Le ministère de la Santé a confirmé le bilan des morts, parlant de 83 blessés.
Les attaques n’ont pas été revendiquées, mais un responsable de la sécurité a affirmé sous couvert de l’anonymat qu’au moins deux kamikazes y étaient impliqués. Alors que les autorités maintenaient la thèse de trois bombes actionnées à distance, le ministre de l’Information Anas al-Fekki s’est montré plus prudent.
« Il y a un corps non identifié et nous ne savons pas encore » s’il s’agit d’attentats suicide, a-t-il dit.
0 Commentaires
Participer à la Discussion