Après la condamnation lundi de Me Wade des tests Adn auxquels seront soumis les étrangers demandant le regroupement famillial en France, M. Brice Hortefeux ministre français de l’Immigration,de l’Intégration et du Co-développement a fait savoir au chef de l’Etat par l’intermédiaire de notre ambassadeur à Paris ceci : « qu’il mettrait tout en œuvre pour gommer les effets négatifs de l’amendement Mariani, en proposant lui-même au Sénat de faire suivre aux étrangers la même procédure qui est appliquée aux citoyens français, et qui exige l’autorisation préalable d’un magistrat ».
Nous avons reçu de Me El Hadj Amadou Sall, porte-parole du président de la République, le communiqué qui suit.
Réaction de M. Brice Hortefeux, ministre français de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Codéveloppement à la déclaration du président Wade lors de sa conférence de presse en date du 1er octobre 2007.
Interrogé par un journaliste de l’Afp sur son opinion sur la pratique du test ADN applicable aux immigrés en France, le président Wade avait dit : « S’il est vrai que chaque pays est libre d’adopter les mesures qu’il veut imposer à l’entrée des étrangers sur son territoire, la pratique de l’ADN est une violation de la liberté individuelle, une atteinte à l’intégrité physique sans que l’on soit sûr qu’elle n’est pas exempte d’erreur. Il vaut mieux demander purement et simplement à quelqu’un de ne pas entrer dans le territoire national que de le soumettre à des opérations qui portent atteinte à cette liberté ».
Réagissant à cette déclaration, M. Brice Hortefeux a transmis au président Wade, par l’intermédiaire de l’ambassadeur du Sénégal à Paris le message suivant :
Citation : « Je viens d’apprendre par une dépêche, que le président Wade était contre les tests d’ADN prévus par le nouveau projet de Loi sur l’immigration. Je vous demande de bien vouloir lui faire part de ma volonté de tout faire pour gommer les effets négatifs de l’amendement Mariani, en proposant, moi-même au Sénat, de faire suivre aux étrangers la même procédure qui est appliquée aux citoyens français, dans ce domaine et qui exige l’autorisation préalable d’un magistrat, ce qui éviterait toute discrimination entre français et étrangers ». Fin de citation.
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