C’est maintenant effectif. La Mauritanie gère depuis avant-hier soir son espace aérien. Un haut responsable de l’aéroport Léopold Sédar Senghor nous a confié l’information hier. Non sans ajouter que dans la même lancée, le Mali a envoyé une note d’information à l’Organisation de l’aviation civile internationale (Oaci). Car il veut aussi reprendre la gestion de son espace aérien, une décision souveraine que lui confèrent les textes qui régissent l’aviation civile. Ce n’est pas tout, le Mali veut gérer le département du Search and rescui (Sar). Car il estime aussi pouvoir gérer ce département.
Ces décisions interviennent au lendemain de la sortie de M. Habib Sy, ministre des Transports aériens et terrestres, confirmant que le Sénégal reste dans l’Asecna. Mais aussi que le Sénégal souhaiterait qu’il y ait des réformes au sein de l’agence. Ces dossiers seront débattus à Durban, en Afrique du Sud, qui recevra du 24 au 29 novembre la réunion de l’Oaci région Afrique Caraïbe. Pour bien gérer ces dossiers et beaucoup d’autres en suspens, le Sénégal va envoyer la presque totalité des directeurs généraux de l’aéroport pour plaider sa cause lors de ces rencontres.
Les relations tendues entre le Sénégal et l’Asecna seront au centre des discussions du 24 au 29 à Durban. Lors de la dernière rencontre des représentants de l’Asecna, l’agence avait demandé au Sénégal de rendre à l’Asecna sa part des redevances de balisage et d’atterrissage. Une résolution avait été prise allant dans ce sens, mais aussi annonçant le retrait de Dakar du siège de l’Asecna. Et demandant aux pays qui sont prêts à abriter le siège de l’Asecna de se manifester. Après le remerciement de Farba Senghor, ministre sénégalais des Transports aériens en charge de ce dossier au moment des faits, le Sénégal va renégocier sa position par rapport à ce dossier et va tenter de faire annuler la résolution prise lors de cette fameuse rencontre.
0 Commentaires
Participer à la Discussion