Qu’attendent les autorités sénégalaises pour emboîter le pas à leurs homologues maliens et mauritaniens qui viennent de rendre effective le le 1er janvier dernier l’interdiction des sacs plastiques ?
Dans des pays comme le Sénégal, cette situation n’est pas sans rapport avec l’absence d’infrastructure de collecte ou de recyclage de ces sacs, qui constituent un véritable fléau national, une calamité, un défi environnemental. A Dakar, Thiès, Touba et autres grandes villes du pays, les sacs plastiques sont ce qui frappe à première vue. Il suffit de se rendre dans les marchés, gares routières et lieux d’attraction pour se rendre compte de leur omniprésence et des nuisances qu’ils causent aux populations, à l’environnement. En lieu et place d’une taxation comme au Danemark, certains pays passent à la vitesse supérieure et optent pour une interdiction de ces emballages et sacs plastiques en polystyrène. C’est le cas de Haïti, où cette interdiction est entrée en vigueur depuisoctobre 2012. Toutefois, « on ferait mieux de commencer par aider ces pays à se doter d'un système de collecte et de traitement des déchets », a préconisé dans Lemonde.fr Michel Loubry, le représentant de PlasticsEurope, le syndicat européen des producteurs de plastique.
Au Sénégal, les autorités ne semblent pour l’instant pas trop emballées ni par une taxation, ni par le recyclage de ces sacs plastiques. L’interdiction, elle, peut encore attendre.
4 Commentaires
Nts
En Janvier, 2013 (20:12 PM)Ce sont les mentalités qu'ils faut changer dans ce pays, la paresse et l'incivisme ainsi que le manque d'éducation d'une partie de la population en sont les principales causes.
Nos villes sont devenues des décharges immondes, nos villages également. Nos bêtes se nourrissent de plastique et de carton, alors que nos routes et pistes abondent d'herbes et fourrage. Personne pour ramasser et traiter toutes ces ordures, personne pour nettoyer et débroussailler ces espaces, et 47 % de chômeurs.
La pauvreté n'est point une fatalité, nous ne sommes plus excusables, ni devons nous justifier derrière cette dernière, afin de permettre un tel chaos qui détériore d'année en année notre qualité de vie.
Il est choquant que d'aller en brousse et de voir des enfants se ruer sur les visiteurs en quémandant de l'argent, même chose en ville, alors que nous croulons dans l'insalubrité et des ordures de partout, et rien ne se passe. J'ai assisté a un débat sur le tourisme a la Tv qui précisait que celui-ci serait la deuxième ressource économique du pays , j'en doute fortement, car je n'imagine pas des touristes faire des milliers de kilomètres afin de traverser des décharges en plein air.
Paysale
En Janvier, 2013 (23:43 PM)Plus dangereux on rentre et sort du senegal comme dans un marché.Essayer d'aller en gambie à bissau et en mauritanievous verrew des pays avec des politiques d'immigrations fermes et coherentes.Un etranger au senegal pour des raison de securité doit avoir un document qui permet de l'identifier comme à bisssau en gambie et en mauritanie . sensal avec des dirigeant sales
Anonyme
En Mars, 2016 (10:35 AM)Anonyme
En Février, 2018 (11:25 AM)Participer à la Discussion