Après la sortie de la Conférence des établissements supérieurs d’enseignement privé (CESEP), le ministre Mary Teuw Niane, interrogé sur l’exigence de l’homologation CAMES, apporte la lumière. Selon lui, la volonté de l’Etat n’est pas d’aller à un bras de fer avec ces établissements, mais plutôt de les appuyer, tout en préservant, les intérêts des étudiants.
La question de l’homologation au CAMES semble être une pomme de discorde entre votre département et la Conférence des établissements supérieurs d’enseignement privé. Qu’en est-il exactement ?
C’est très simple. L’homologation au CAMES permet aux diplômes d’être reconnus sur le plan international. Ce serait une mauvaise chose pour l’Etat, après avoir orienté des étudiants dans le secteur privé, de les voir après la licence ou le master, ne pas pouvoir participer à des concours parce que le diplôme qu’ils ont obtenu, n’est pas homologué par le CAMES. Voilà pourquoi, nous avons exigé cette année l’homologation au CAMES. Mais dans un an, avec l’instauration de l’Autorité nationale d’assurance qualité, c’est elle qui va s’occuper du processus d’accréditation au niveau national et cela, aussi bien pour le public que pour le privé.
Oui, mais ces chefs d’établissements affirment qu’il existe une volonté de les discriminer parce que moins de 5 % des établissements supérieurs ont une homologation au CAMES.
Je vous donne un exemple pour que vous compreniez que ce n’est pas compliqué. Vous avez une licence en GRH (NDLR : Gestion des ressources humaines), il faut juste déposer la demande d’homologation au CAMES. Cela est valable pour l’ensemble des filières. Il n’y a aucun problème de discrimination. Notre souhait est de les accompagner à avoir une accréditation CAMES en attendant l’instauration de l’Autorité nationale d’assurance qualité. Le souci de l’Etat, c’est de sécuriser les étudiants. Il y a quelques années, l’Etat avait envoyé des étudiants dans l’enseignement privé supérieur en leur octroyant des bourses. Mais, ils ont eu des difficultés pour s’insérer dans la fonction publique à cause des problèmes d’équivalence de diplômes.
Alors si ces établissements refusent d’aller au CAMES, on peut supposer qu’ils vont tout droit vers le cimetière ?
Cela n’est pas notre souhait. Je vous ai parlé tantôt de l’Autorité nationale d’assurance qualité. Sa mission sera d’évaluer les programmes et la formation dans tous les établissements d’enseignements supérieurs au Sénégal, qu’ils soient du public ou du privé. Elle va donner des accréditations à ceux qui répondront aux normes. Ils auront une validation nationale qui permettra aux étudiants, de participer à tous les concours où un diplôme de l’enseignement supérieur est exigé.
Le Pays au Quotidien
6 Commentaires
Amadou
En Mars, 2013 (18:14 PM)Quand on vend un produit ou service, il faut s'assurer de sa qualité.
Les établissements ne sont pas obligés, mais ceux qui veulent accueillir des étudiants subventionnés par l'Etat devront détenir l'homologation CAMES. C'est aussi simple que cela
Mbidou
En Mars, 2013 (18:40 PM)Merci Citoyen
En Mars, 2013 (20:52 PM)Sakala
En Mars, 2013 (09:51 AM)aidez les étudiants sénégalais en France ! Pas de bourse, pas d'aide malgré leurs bons résultats ! Faites quelque chose pour eux svp !
Un Militant
En Mars, 2013 (11:14 AM)Monsieur Le Ministre vous êtes un magna des cours privés, à l'U G B lors de votre gestion vous avez crée combien de structures privées de formation qui n'ont formé que des chômeurs. Soyez raisonnable il ne faut pas seulement orienter pour orienter. Nous comprenons votre ambition politique d'être le Premier Ministre du Sénégal par des louvoiement et des manigances, actes dont vous êtes maître dans l'art. Sachez que avec votre ami Mansour Faye ce politicien amateur qui est entrain de mettre au chaos l'A p r à Saint- Louis par ses actes discriminatoires, de tendances et de politiques incohérentes basées sur des promesses non réalisables à travers les weekend marrons simulacre de popularité. Je pourrai vous garantir que n'importe qui n'est pas Maire à Saint-Louis car notre ville à ses propres réalités. Tenons vous bien nous allons barrer la route à tous les fossoyeurs du parti qui ne s'activent que pour leurs propres poches et leur prestige. Comprenez que la population Saint-Louisienne s'aura choisir au moment opportun le premier magistrat de la ville qui sera certes un rassembleur, un clairvoyant et un homme ouvert au dialogue qui fera à coup sûr le bonheur et le developpement de la ville tricentenaire.
Mokhtar Ben Mokhtar
En Mars, 2013 (08:36 AM)Participer à la Discussion